25 avril 2014

Métiers - Politique académique

Le Congrès national du SNES-FSU s’inquiète de la situation de notre académie !

Lors du congrès national du SNES-FSU, les délégations des différentes académies dans lesquelles les recteurs ont tenté d’imposer une expérimentation en langue vivante ont partagé leurs expériences. Le congrès national n’a pas hésité à se prononcer contre toute tentative rectorale d’anticipation des évolutions possibles dans la structure et les programmes au collège.

Si le recteur de l’académie de Rennes a renoncé à généraliser sa réforme, la rectrice de l’académie de Toulouse s’entête à vouloir l’imposer dans tous les établissements, certains DASEN s’en faisant d’ailleurs le relais en n’hésitant pas à remettre en question, hors délais, les décisions des CA qui ne seraient par conformes au souhait de la rectrice.

Après les multiples rejets de cette expérimentation lors des CA, après le rassemblement du 5 février, la section académique a été reçue par la rectrice. Cette dernière a reconnu avoir fait preuve de précipitation dans la mise en place de cette expérimentation mais ne souhaite pas pour autant y renoncer, sous prétexte d’harmonisation dans l’académie de l’enseignement des LV. Pourtant, les différentes remontés du terrain prévoient des situations encore plus différentes, encore plus inégalitaires, d’un établissement à un autre pour la rentrée 2014.

L’action se poursuit donc dans l’académie pour que les langues vivantes ne servent pas encore une fois de porte d’entrée à la dérèglementation.

Dernièrement, en l’absence de bilan et au vu des conséquences qu’une telle généralisation que cette expérimentation pouvait avoir sur les conditions de travail, le CHSCTA a émis un avis défavorable à la généralisation de l’expérimentation « langues vivantes au collège ».

En attendant une prochaine action intersyndicale, le SNES-FSU appelle à faire signer la pétition.

Carine Rios, Secteur Collège