Pour un plan d’urgence dans l’éducation, pour les postes, les salaires, l’amélioration des conditions de travail.
Le SNES-FSU, la CGT Educ’action, FO et Sud Education, appellent à se mettre en grève le 23 septembre, au moment où l’Ecole et ses personnelles font l’objet de propositions et de prises de positions publiques plus nombreuses que jamais.
L’École est soumise à rude épreuve, il est temps de réagir et de peser dans le débat public !
Lieux des rendez-vous pour la journée du 23/09/21 dans l’académie
Ariège :
– Foix : Manifestation, rendez-vous 11h devant la DSDEN
Aveyron :
– Manifestation à Rodez, Esplanade des Rutènes, 14h
Haute-Garonne :
– AG des grévistes à Toulouse : 10h dans les jardins de Compans
– Manifestation à Toulouse, Arnaud Bernard 14h.
Gers :
– Rassemblement à 10h30 à Auch, devant la DSDEN. Il est prévu de construire un « mur des revendications » : amenez vos cartons à empiler avec vos revendications marquées dessus !
Lot :
– Manifestation à 14h30 à Cahors, départ Place Mitterrand
Hautes-Pyrénées :
– Tarbes : rassemblement devant l’IA-DSDEN à 10h30 puis distribution de tracts sur le marché place Marcadieu.
Tarn :
– Manifestation à Albi, 14h, Place du Vigan
Tarn et Garonne :
– Manifestation à Toulouse, Arnaud Bernard 14h.
La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. Par ailleurs, alors que cette rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages, le ministère poursuit une politique qui va à rebours des besoins du service public :
– refus de créer un collectif budgétaire pour la création de postes d’enseignant.es, de CPE, AED, AESH, de PsyEN, de RASED, de personnels administratifs, techniques, santé et sociaux dans les écoles, les établissements et les services pour répondre aux besoins et annuler les suppressions de postes notamment dans le 2d degré où le déploiement d’heures supplémentaires est une réponse inadaptée
– publication de la circulaire de rentrée sans qu’aucune concertation préalable n’ait été organisée. De plus, son contenu relève davantage de la promotion de la politique ministérielle.
Encore une fois, le ministre est dans le déni de réalité en refusant de prendre les mesures nécessaires. Cette absence d’anticipation et de prise de décisions est irresponsable au regard des enjeux de gestion et de sortie de crise.
Les annonces du Grenelle ont confirmé qu’il n’y aurait pas de loi de programmation pluriannuelle. Un renoncement de plus qui ne répond pas aux attentes salariales des personnels et en exclut la majorité. Au-delà de la deuxième tranche de la prime d’attractivité, très insuffisante pour rattraper les retards, il est bien difficile de voir de quelconques perspectives de revalorisation pour les années à venir. Il est urgent d’augmenter les salaires de tous les personnels.
Nos organisations dénoncent l’ensemble de ces mesures qui tournent le dos à la priorité à l’éducation et cherchent à transformer en profondeur les métiers dans le sens de contraintes supplémentaires sur les personnels : projet de création d’un emploi fonctionnel de directeur d’école et de hiérarchies intermédiaires, pilotage par l’évaluation. Nous ne pouvons accepter de tels reculs.
Nos organisations refusent la généralisation du contrôle continu et demandent le rétablissement du baccalauréat national pour la session 2022, avec des épreuves nationales, terminales et anonymes.
Nos organisations appellent la profession à se mobiliser dès la prérentrée afin d’exiger un plan d’urgence pour le service public d’Education. Notre Ecole ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles.
Elles appellent les personnels à se réunir dès les premiers jours de la rentrée, y compris avec les parents d’élèves, pour lister les revendications et organiser les mobilisations nécessaires. Nos organisations soutiendront toutes ces actions qui doivent permettre de préparer une action nationale d’ampleur. Elles appellent les personnels à la grève le 23 septembre. Elles appelleront à poursuivre ces actions, en particulier dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre.