3 juillet 2019

Action et actualité locales

Jurys et corrections : le SNES-FSU appelle la profession à manifester son opposition aux réformes.

Jurys et corrections : le SNES-FSU appelle la profession à manifester son (...)

A l’heure où nous écrivons des lignes, tout montre que la tenue des jurys de baccalauréat demain sera probablement fortement perturbée, de par le choix qu’a fait le ministre d’un discours de totale fermeture et de refus du dialogue, dans lequel il s’entête depuis des mois.
Le moments de rencontre que sont les jurys de baccalauréat et les centres de correction des copies du DNB sont une occasion à saisir pour avoir une expression collective de la profession.

Le SNES-FSU soutient les collègues qui seront en grève demain et qui ne pourront donc pas remettre les notes ou participer aux jurys. Il appelle par ailleurs, dans notre académie, les collègues présents sur site pour le baccalauréat comme le DNB jeudi et vendredi à manifester leur opposition aux réformes menées depuis un an par le ministre, par une démarche collective de signature et de renvoi au rectorat par le Chef de centre (avec copie au SNES : s3tou@snes.edu) de la proposition de motion ci-dessous.

Ce texte peut également servir dans les réunions tenues dans les établissements dans la période. Il importe en revanche que la réaction de la profession soit rapide et visible, et, pour nous permettre de la relayer, de nous envoyer des illustrations à diffuser sur les réseaux sociaux (@SNES_toulouse sur Twitter).

Pour information, le SNESup-FSU exprime à chacun des collègues du second degré sa solidarité, et a appelé les enseignants-chercheurs à rejoindre et soutenir l’action en cours à l’occasion des jurys de baccalauréat. Il a pour cela déposé un préavis de grève.

Une nouvelle Assemblée Générale des correcteurs est par ailleurs prévue demain à la Bourse du travail à Toulouse, à 11h.

Concernant la rétention des notes, le SNES-FSU soutient les collègues menacés par les intimidations financières du ministre et de la rectrice et a d’ores et déjà indiqué qu’il mettrait en oeuvre un appel à la solidarité financière de la profession si ces menaces étaient mises à exécution et qu’il soutiendrait les recours des collègues concernés.