14 novembre 2018

Action et actualité locales

12 novembre : la vérité de la colère contre l’intox du ministère

Dans l’académie de Toulouse, ce lundi 12 novembre, près d’un enseignant sur deux a choisi de se mettre en grève et perdre une journée complète de salaire.

La communication des taux de grévistes par le ministère est apparue plus que jamais trompeuse et fantaisiste quand on la confronte à la réalité de la mobilisation dans les établissements. Comment arriver à de tels taux quand les EPLE les moins mobilisés ont compté des pourcentages supérieurs à ceux annoncés, et que la majorité des établissements se sont mis en grève de façon bien plus importante, souvent majoritaire, avec des taux de grévistes allant au-delà des 70 % dans certains établissements. Nous continuerons à demander des comptes au rectorat sur le sujet.

Les rassemblements dans l’académie ont réuni plus de 4500 personnels :

La FSU et ses syndicats (SNUIPP, SNES, SNEP, SNUEP) se félicitent d’une telle mobilisation qui témoigne du refus de la politique éducative menée.

Le Ministre et le gouvernement doivent entendre que les personnels ne peuvent accepter les suppressions d’emplois à la rentrée 2019 qui ne manqueront pas de dégrader conditions de travail et conditions d’enseignement.

Le Ministre et le gouvernement doivent entendre que les réformes menées au forceps, celle du lycée et du bac notamment, sont contestées... sur la forme comme sur le fond !

Le SNES et la FSU vont continuer à défendre au quotidien les personnels et combattre les réformes qui ne font pas l’intérêt des élèves ni celui des personnels. La mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier

Dans ce contexte particulier, les élections professionnelles du 29 novembre au 6 décembre doivent être un temps fort d’expression des personnels que la FSU appelle à investir : leur voix compte dans la société et doit être entendue du Ministre.