Le virus circule activement et le protocole « renforcé » (!) tarde à se concrétiser dans les établissements, et tout particulièrement la réduction des effectifs d’élèves accueillis (pourtant prévu au protocole national, et que le ministre et le recteur feignent d’ignorer). Pour agir localement dès aujourd’hui, le SNES-FSU Toulouse vous propose des pistes à suivre collectivement :
Remplir les registres Santé - Sécurité au travail
Ces registres permettent de garder la mémoire des situations de travail dangereuses ou qui exposent les personnels. Ils sont consultés en temps réel par les élu.es en CHCSCT académique et départemental, et recensent les situations problématiques. N’hésitez par à les remplir : dématérialisés, ils sont accessibles de partout ! (voir notre mémo pratique pour s’y connecter
En cas de manquement dûment constaté (photos, écrit et alertes écrites), il est possible pour tout agent d’exercer son droit d’alerte auprès de son supérieur hiérarchique (chef d’établissement, etc). Ce s’exerce à titre individuel, et nécessite donc une démarche individuelle pour chacun des collègues qui souhaite pouvoir y recourir, selon un cadre strict et impératif.
Par ailleurs, des préavis de grève sont déposés pour toute les semaines du 2 au 6 novembre, et du 9 au 13 novembre.
Peser maintenant localement sur les conditions de travail et d’accueil des élèves
Le SNES-FSU Toulouse vous appelle à agir collectivement pour faire connaître les exigences des collègues dans chaque établissement . Il propose des outils pratiques et concrets. Il appelle, avec une large intersyndicale à la grève « sanitaire » nationale le mardi 10 novembre.
D’ici là, faites-nous connaître les initiatives locales, et les avancées obtenues localement, pour que nous puissions les recenser et les faire connaître. Nous médiatisons les actions, les prises de positions dans la presse locale sur notre fil Twitter : le meilleur moyen de rester rapidement au courant de ce qui se passe et de nos interventions !
Enfin, si la menace est grave et imminente, des collègues peuvent être amenés à exercer leur droit de retrait. Vous trouverez ci-dessous le rappel du mode opératoire et les conditions strictes dans lesquelles l’exercer.
Exercer le droit de retrait
En cas de manquement dûment constaté (photos, écrit et alertes écrites), il est possible pour tout agent de recourir au droit de retrait, après exercice du droit d’alerte ci-dessus. Le droit de retrait ne peut s’exercer en outre que lorsque les 4 conditions cumulatives sont remplies : le droit d’ALERTE a été exercé, et l’agent a un MOTIF RAISONNABLE de se penser menacé par un danger GRAVE et IMMINENT. Il ne peut s’exercer sans risque si l’une de ces 4 conditions n’est pas satisfaite.
Si les conditions sont remplies, il s’exerce à titre individuel, et nécessite donc une démarche individuelle pour chacun des collègues qui souhaite pouvoir y recourir, selon un protocole strict et impératif. Pour tout renseignement sur ce droit, consultez notre fiche pratique et avant de l’enclencher, prenez contact avec nous.