En soutien à l’ensemble des personnels du secteur de la santé, les organisations syndicales et de jeunesse invitent le plus grand nombre à participer aux nombreuses mobilisations déjà programmées le 16 juin et à toutes celles en cours nommées « les mardis de la colère ».
Les Rendez-vous :
(les informations seront actualisées au fur et à mesure)
Ariège
- Foix
Aveyron
- Rodez, 14h30 devant l’Hôpital à Bourran
- Decazeville, 17h30 devant l’Hôpital
- Villefranche de R, 14h30 devant l’Hôpital – Entrée principale Millau, 18h Devant l’Hôpital – Le Puit de Cales
- St Affrique, 18h devant l’Hôpital - Av Lucien Galtier
- Espalion, 14h30 devant l’Hôpital parking du centre de rééducation Salles La source, 14h30 devant l’Hôpital à Cougousse
- Rodez, de 13h à 15h Rond Point de la Gineste (psychiatrie St Marie)
Gers
- Auch, 14h30 - Centre hospitalier
Lot
- Cahors, rassemblement à partir de 12h30 devant l’hôpital, puis 14h30, manifestation
Haute-Garonne :
- Toulouse, 14h00 - Allées Jean-Jaurès
Hautes-Pyrénées
- Bagnères-de-Bigorre, 13h30, devant l’hôpital
- Tarbes, 14h00 - devant le centre hospitalier
- Lannemezan, 14h30 - devants hôpitaux
Tarn
- Albi, 14h00 - Place La Pérouse
Tarn et Garonne
- Montauban, Pique-nique à partir de 12h30, Esplanade des Fontaines, puis manifestation jusqu’à l’hôpital de Montauban
Dans une déclaration commune, 20 organisations associatives et syndicales réunies au sein de la coalition « Plus jamais ça » lancent un appel à soutenir et participer aux mobilisations prévues le 16 juin à l’initiative des personnels de santé : Plus jamais ça ! Nous les avons applaudis, maintenant il nous faut les soutenir !
Communiqué unitaire d’appel au 16 juin (document pdf en pièce jointe) :
Les personnels de santé, du médicosocial, du social, des Ehpad, dans l’éducation nationale seront mobilisés pour exiger des moyens conséquents pour de bonnes conditions de travail assurant ainsi un service public de qualité pour tous et toutes les usager-es et patient-es. Ils et elles seront en grève aussi pour la reconnaissance de leurs métiers et une revalorisation salariale et professionnelle conséquente avec un dégel immédiat de la valeur du point d’indice.
Pendant plus d’un an, ils ont multiplié les actions pour alerter sur la situation de l’hôpital, des urgences, des déserts médicaux, de l’accueil des personnes âgées laissant craindre en cas de vague épidémique de véritables catastrophes sanitaires.
Pendant tous ces mois, ils ont été méprisés, voire matraqués par le pouvoir en place.
Les différents Ministres ont soit minimisé la crise à l’hôpital, soit affiché des promesses qu’ils n’ont pas tenues.
Avec le Coronavirus, les alertes répétées des personnels soignants sont devenues une réalité et l’engorgement des services de réanimation, le manque de lits en soin de suite pour des malades lourdement atteints, la nécessité de transférer des patient-es très malades en train à l’autre bout du pays, la fermeture des services jugés non urgents, la surmortalité enregistrée dans les maisons de retraite, l’absence de masques et de surblouses de protection en nombre, les internes et étudiant-es en santé réquisitionné-es travaillant souvent sans protection et pour un salaire de misère, etc., leur ont malheureusement donné raison.
Toute la politique de casse de l’hôpital et plus largement de la santé, de la sécurité sociale et de la protection des populations les plus fragiles, doit être abandonnée.
Cela a sauté aux yeux de la population, inquiète face à la pandémie. Des élans de solidarité populaires se sont noués avec eux, notamment tous les soirs à 20h00 au cours d’applaudissements soutenus dans tout le pays.
Il est temps de considérer prioritaire la réponse aux besoins de la population et d’engager au sortir de cette crise sanitaire un plan de programmation et de reconstruction de tout le système de soins comme de l’ensemble des services publics au service de l’intérêt général.
Déjà, le projet Ségur voulu par le gouvernement montre ses limites et ressemble à une nouvelle imposture débouchant sur des mesures confortant la politique libérale qui prévaut depuis des années.
Au contraire, les organisations syndicales et de jeunesse apportent leur soutien et invitent le plus grand nombre à participer aux nombreuses mobilisations déjà programmées le 16 juin et à toutes celles en cours nommées « les mardis de la colère ».
Agissons pour la revalorisation générale des salaires de tous les personnels, la reconnaissance de leurs qualifications, un plan de formation pluridisciplinaire et un plan de recrutement de personnels, la suppression de la sélection et la création de places dans les filières de santé, un renforcement des moyens financiers pour les établissements, une augmentation substantielle des budgets 2020 et 2021, l’arrêt de toutes les fermetures d’établissements, de services et de lits, la garantie de l’accès, de la proximité́ et de l’égalité́ de la prise en charge pour la population sur tout le territoire.
Rappelons que, dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires de l’appel « plus jamais ça », dont la FSU fait partie, défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés : Plus Jamais ça : 34 mesures pour un plan de sortie de crise