Le pouvoir d’achat est la première préoccupation pour 48% des Français. Un sujet d’inquiétude qui ne cesse de s’amplifier depuis 2022. Les retraité·es, malmené·es par la forte inflation, n’ont rien vu venir pour soutenir le pouvoir d’achat de leurs pensions que 2023 aura de nouveau sévèrement rongé, portant fin août le niveau des pertes subies depuis 2017 à + 9,6 % !

Les alertes des associations de soutien aux plus démuni·es n’ont pas eu de résonance auprès d’un gouvernement plus préoccupé à protéger et accroître la profitabilité et la rentabilité financière qu’à répondre aux besoins urgents, aux souffrances, à la mal vie qui s’expriment.

+ 5,2% au 1^er janvier 2024 pour les pensions

L’annonce précoce du gouverne-ment a de quoi surprendre quand ses propres critères de calcul reposent sur l’évolution de la hausse des prix entre décembre 22 et novembre 23 !
Fin août, on en était déjà à 5,35 % sans compter les mois de septembre et octobre (cf tract du
G9 ci-dessous). Le gouvernement ne respecte pas la loi qui indexe les pensions sur l’inflation. Si la volonté d’amoindrir la participation des retraité·es aux actions des 13 et 24 octobre fait peu de doute, la décision gouvernementale acte une nouvelle perte de pouvoir d’achat des pensions et néglige les pertes subies tout au long de cette année.

De plus, elle ignore les pertes antérieures et le fait que les retraité·es sont dans l’ensemble plus soumis·es aux consommations à fort taux inflationniste du moment ! Rappelons les niveaux de hausses sur les 8 premiers mois : alimentation +11,1%, produits frais + 9,1%, énergie + 6,8% avec de sombres perspectives pour 2024…
+10% tout de suite ! au coeur des rassemblements du 24 octobre

À l’appel du groupe des 9, par-tout en France, se tiendront devant les préfectures et Matignon des rassemblements et manifestations pour exiger l’augmentation des pensions : +10% tout de suite pour toutes et tous !
Ces rassemblements, pour être une caisse de résonance forte au moment des choix budgétaires, doivent connaître une participation nombreuse des retraité·es. Développons des campagnes de signatures sur les marchés, les lieux de rencontre, élargis-sons l’unité en sollicitant les autres organisations syndicales et associatives, veillons à l’écho médiatique.

La carte pétition, accessible en ligne, qui circule depuis juillet a déjà recueilli près de 30 000 signatures. Le SNES-FSU Toulouse appelle à sa signature.