8 décembre 2013

Carrières - Mutations - Catégories

Peser ensemble et maintenant pour nos métiers et pour leur revalorisation !

Le Ministère a terminé les consultations multilatérales avec les organisations syndicale, et entame les consultations organisation par organisation : c’est le moment de peser dans le débat, sans démagogie, sans simplisme, mais sans angélisme !

Après la première série de discussions, des points positifs se dégagent suite aux multiples interventions du SNES :

 La définition du service reste définie de manière hebdomadaire (18h face aux élèves pour les certifiés, 15h pour les agrégés) ;
 L’ancrage dans la qualification disciplinaire (sans bivalence) est réaffirmé ;
 Le risque d’annualisation s’éloigne ;
 La mission d’enseignement reste la mission principale ;
 Une pondération de 1,1 heure pour une heure devant élèves (sans plafond) dans les établissements de l’Education Prioritaire est proposée ;
 Les diverses dimensions du métier sont prises en compte, ce qui rend enfin visible tout le travail enseignant.

Des problèmes importants persistent cependant, que nous ne pouvons ignorer, et qui nécessitent que les collègues se fassent entendre :

 Le risque d’une définition locale des missions ne relevant pas du face à face avec les élèves (réunions, projets divers, lettres de mission, etc.). Il est impératif d’obtenir des garanties claires sur ce point.

 Les effets contrastés du remplacement de l’heure de chaire au profit d’une pondération de 1,1 en lycée, qui ne constituent pas une avancée pour tous.

 L’absence flagrante de mesure favorable aux collègues enseignant en collège.

 Le risque d’augmentation des compléments de service sur des communes non limitrophes sans garanties ni justes compensations pour les collègues, dans une académie très étendue comme la nôtre.

 La stigmatisation des collègues de CPGE, qui cherche notamment à les opposer à tous les autres collègues du second degré.

 L’absence de toute revalorisation de nos métiers, aussi bien au plan salarial qu’en ce qui concerne le temps de travail.

Pour contraindre le Ministère à modifier ce qui n’est pas acceptable en l’état, et après la première journée de très forte mobilisation des collègues de CPGE du 09/12, le SNES appelle donc tous les collègues à :

 distribuer le tract national à tous les collègues ;

 organiser des heures d’information syndicale dans tous les établissements pour que chacun puisse s’informer (à partir des éléments en discussion, de l’état des discussions et des demandes du SNES et du matériel disponible dans l’US ou en nous sollicitant ;

 faire connaître les avis des collègues et leurs attentes en termes d’action à venir (nous écrire à s3tou@snes.edu) ;

 signer et faire signer massivement au plus grand nombre de collègues la pétition en ligne pour une revalorisation immédiate ;

 participer à l’action académique de soutien aux TZR, qui s’inscrit aussi dans une problématique de préservation de conditions de travail correctes.