En juin dernier sont tombés les résultats du mouvement INTRA. Pour la troisième année consécutive, nous relevons des erreurs graves dans les opérations de mouvement, dont un nombre toujours significatif et plus important de collègues lourdement impactés.
Les collègues avaient la possibilité de contester leurs résultats de mutation. Des réunion bilatérales se sont tenues les 6 juillet et 30 août pour examiner les recours des collègues.
Environ 80 d’entre eux ont contacté le SNES-FSU, mais les règles injustement imposées par le gouvernement limitent les possibilités de défense des collègues par une organisation syndicale. Au final, sur les 102 recours déposés auprès du Rectorat, 63 ont été défendus par le SNES-FSU.
Nous remercions l’ensemble des collègues nous ayant fait confiance.
Fort de son expertise, le SNES-FSU est intervenu en appui des demandes de correction effectuées par les collègues syndiquées, ce qui leur a permis d’être rétablies dans leurs droits.
– collègue titulaire d’un poste fixe muté sur un vœu non formulé ;
– collègue affecté sur un poste fantôme pour lequel il n’y a pas d’heure à assurer ! ;
– collègue affecté sur une zone de remplacement départementale, dont l’établissement de rattachement sera dans un autre département ;
– collègue victime d’une mesure carte scolaire qui ne retrouve pas son établissement d’origine, demandé en vœu 1 et pour lequel un poste est libéré par le mouvement...
La question qui se pose, est de savoir pour une erreur corrigée, combien sont demeurées présentes dans les résultats de collègues n’ayant pas contacté le SNES-FSU ?
Par ailleurs, le SNES-FSU Toulouse est intervenu à plusieurs reprises pour dénoncer des problèmes liés à l’algorithme et montrer les erreurs liées à l’absence d’intervention humaine dans les dernières phases d’affectation. Il continue à demander le retour à l’examen individuel de tous les demandeurs en commission.