« Ce stage du Plan Académique de Formation vous intéresse ? On vous rappellera si un titulaire retenu pour ce stage se désiste ! ». Ou encore « Il fallait s’y inscrire avant le 15 septembre, tant pis pour vous »...

Malgré le droit général à la formation, reconnu aux titulaires comme aux contractuels par l’article 12 des décrets de 2016, les refus ou l’absence de formation sont monnaie courante, et vécus très difficilement par les collègues non-titulaires.
Depuis l’instauration des CCP, le SNES-FSU de Toulouse y rappelle les besoins en formation des collègues recrutés par contrat, et que rien n’a souvent réellement préparé à exercer les missions qui leur sont confiées. Dans ces conditions, quel sens prend l’évaluation professionnelle qui peut quand même avoir pour effet de bloquer une augmentation de salaire ? Une sanction pour une pratique que l’administration ne s’est même pas donnée la peine de faire évoluer.
Dans notre académie, c’est l’insistance des militants non-titulaires du SNES-FSU qui a imposé la création de stages disciplinaires spécifiquement destinés aux précaires, sur le modèle de ce que l’administration est en capacité de proposer aux lauréats de concours quelques jours avant leur première prise de poste en stage. Le SNES-FSU exige maintenant que des formations soient dispensées aux plus tôt dans l’année scolaire, en priorité pour les nouveaux contractuels, et sur une durée suffisante (au moins trois jours consécutifs de formation), qui aborde aussi les aspects spécifiques des missions des contractuels. Il demande de rendre effective la possibilité, dans chaque discipline d’une formation disciplinaire et transversale, mais surtout de prévoir une de préparation effective et efficace à l’épreuve RAEP d’admissibilité aux concours internes, et à l’oral qui en découle.
Il demande enfin que les non-titulaires puissent faire des demandes de formations inscrites au PAF (Plan académique de formation) en cours d’années, en cas de places vacantes.