Les principaux extraits de la déclaration sont publiés ci-dessous, le texte complet est téléchargeable en bas de page.
(...) Une fois de plus, nous dénonçons l’inflation des postes spécifiques académiques. Cette année le nombre de poste SPEA bondit de plus de 11% (+ 128 postes), essentiellement du fait de la transformation en SPEA des postes des établissements REP+, opération dont nous ne comprenons ni la logique, ni l’intérêt, et qui au total représente près de 200 postes sur la seule ville de Toulouse.
Depuis 2011, la politique académique en termes d’affectation sur les établissements classés en Education Prioritaire démontre son inefficacité tant elle change d’une année sur l’autre :
– affectation de collègues qui ne sont pas volontaires ;
– recrutement aveugle de candidats dans le cadre d’un mouvement « parallèle » ;
– Recrutement de collègues sur des postes spécifiques, on ne comprend toujours pas sur quels critères il est réalisés.
Depuis 2011, nous dénonçons des choix qui ne permettent pas d’affecter dans ces établissements des collègues volontaires et expérimentés, et qui même - beaucoup plus gravement - déstabilisent les équipes.
Nous répétons une fois de plus qu’il n’y a pas de lieu de profiler ces postes
: d’autres académies ont procédé autrement (par exemple, bonification particulière dans le cadre du mouvement général, afin de s’assurer du volontariat). La revalorisation des conditions de travail et de rémunération pour les collègues qui font le choix d’enseigner en Education Prioritaire est une autre piste. Jouer sur le seul mouvement est insuffisant, en particulier pour susciter des candidatures de collègues expérimentés (qui ont, souvent, une affectation qui leur convient déjà du fait de leur ancienneté).
Cette année, nous touchons le fond. Le choix de la Rectrice de transformer tous les postes des établissements REP+ en postes spécifiques est une mesure injuste pour les collègues qui ont été largement dupés dans la présentation qui leur a été faite de la mesure (courrier) et qui, si elle maintenue, va conduire à vider ces établissements de collègues titulaires de poste.
La FSU a dénoncé cette mesure autoritaire à de multiples reprises, dès connaissance du projet, à partir du GT circulaire intra de janvier jusqu’au CTA du 17 mars dernier, où la Rectrice, comble de mépris, a refusé de mettre les postes SPEA au vote.
C’est notamment en raison de cette obstination mais aussi parce que des éléments statistiques viennent discréditer cette décision que nous souhaitons revenir dessus.
En effet, cette mesure est à la fois :
– Injuste pour les collègues placés d’office sur poste SPEA et peu attractive pour les collègues demandeurs de mutation
– Confuse dans sa mise en œuvre
– Et surtout génératrice de postes vacants après mouvement (...)