Bien sûr, les absurdes demi-journées de rattrapages du 13 novembre et du 11 juin ne pourront pas se dérouler sans la présence des Assistants d’Éducation (surveillants ou AVS) dans les établissements... Mais, attention, il ne peut en aucun cas s’agir pour eux d’un quelconque « rattrapage ». En effet, et c’est une bonne occasion de le rappeler, le temps de travail des AED est annualisé, c’est-à-dire que leur contrat de travail stipule le temps de présence total sur une année sur leur lieu de travail. Pour un AED à temps plein sur 12 mois, cela représente 1607 heures, réparties sur 39 à 45 semaines. (1406 heures s’il bénéficie du crédit formation).
Donc, si un chef d’établissement demande à un AED d’être présent lors de ces après-midi, d’une part, ce dernier est en droit de refuser, et d’autre part ce temps devra être retranché à un autre moment de l’année. En effet, le statut des AED ne prévoit pas qu’ils puissent toucher d’heures supplémentaires.
Le fait d’être ou pas devant des élèves ne change rien au calcul.
A noter : le temps de travail hebdomadaire maximal des Aed est de 48 heures ! Et le temps maximal pendant une journée est de 10 heures...
Nous ne pouvons que conseiller aux AED de tenir un compte très précis de leur temps de présence dans l’établissement, de se méfier des « petits arrangements » locaux et de s’en tenir à ce qui est inscrit dans leur contrat de travail.
Enfin, pour mémoire, les AED ne sont pas non plus soumis à la journée de solidarité : elle est déjà comprise dans leur temps de travail.
Loïc Saint-Martin, secteur AED
aedmise@toulouse.snes.edu