Le SNEP, SNUEP et SNES-FSU tiennent à rappeler en ouverture de ce groupe de travail leur position sur les postes spécifiques.
Pour la FSU, il s’agit avant tout de respecter quelques principes fondamentaux en la matière :
– Les postes spécifiques doivent rester l’exception, il faut éviter à tout prix et quelles que soient les « bonnes » raisons invoqués, leur prolifération, au détriment de l’affectation au mouvement général ;
– Ces postes doivent répondre à un besoin réellement « spécifique », c’est-à-dire, dans un établissement, des compétences particulières qui répondent réellement à un besoin, dans le cadre d’un projet pertinent au service des élèves.
– Une candidature sur poste spécifique doit respecter une procédure rigoureuse déterminée par la circulaire, c’est-à-dire notamment que les pièces demandées doivent être fournies. Nous reviendrons sur ce points qui mérite des éclaircissements.
– Si les postes restent vacants après le mouvement spécifique, ils doivent pouvoir être réinjectés au mouvement général.
Nous tenons également à rappeler quelques chiffres sur l’évolution du nombre des postes spécifiques dans l’académie :
– En 2009 : 137 dont 47 sont restés vacants ;
– En 2010 : 161 dont 58 sont restés vacants ;
– En 2011 : 220 dont 70 sont restés vacants (création de postes en ECLAIR) ;
– En 2012 : 223, malgré 45 retraits du dispositif de postes ECLAIR.
Nous constatons donc une augmentation importante des postes spécifiques académiques sur 4 ans, avec toujours, in fine, un nombre incompréhensible de postes vacants après le mouvement spécifique.
Cela doit nous interroger sur l’intérêt de profiler des postes qui pourraient peut-être être pourvus au mouvement général,d’autant plus que la possibilité pour les collègues d’obtenir une mutation s’amoindrit déjà fortement avec le blocage d’un nombre considérable de postes pour les stagiaires.