L’hémorragie continue, après le premier degré en janvier, c’est au
tour du second degré de passer à la moulinette.
Globalement, l’équivalent de 22 postes devraient disparaître dans les
collèges, lycées et LP à la rentrée 2012. En réalité, bien plus de
postes fixes seront supprimés et remplacés par des morceaux de postes
attribués à des enseignants « commis voyageurs » (postes avec
complément de service et TZR remplaçants)... sous couvert de réforme
pour satisfaire au dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et
de son nouvel avatar : l’austérité.
Est-ce aux élèves de payer le prix d’une gestion économique et sociale
calamiteuse ? Faut-il sacrifier l’école au profit de la simple logique
budgétaire et financière ?
Oui, la ruralité a un coût, mais c’est le prix à payer pour maintenir
une offre de formation équitable sur tout le territoire. A coup de
suppressions de postes, de fermetures de classes et de réduction des
moyens, on nous prépare de véritables déserts scolaires. Comment faire
confiance à une administration de l’Éducation Nationale qui affirme
vouloir préserver les services publics en zone fragile et qui, dans le
même temps, entend fermer une classe au collège de Latronquière et
supprimer le seul poste de CPE, après avoir essayé de fermer une classe
en primaire ?
Rassemblement à Cahors INTERSYNDICAL ( CGT, FSU, SGEN-CFDT, SUD éducation, UNSA ) et FCPE mercredi 21 mars à 14 h place Bessières, devant la préfecture
Pour dire NON à la suppression de 22 emplois dans le second degré…
…sans oublier la fermeture de 28 postes dans le 1er degré !