Budget 2026 d’austérité, mesures punitives contre les fonctionnaires, dernières annonces dans l’Éducation… les raisons de se mobiliser par la grève le 13 mais sont nombreuses !

– De violentes remises en cause des droits des fonctionnaires et de leur protection sociale : exemples de chiffrages des effets de la limitation de l’indemnisation des Congés maladie ; maintien du jour de carence. Sur ces sujets, voir la pétition intersyndicale à signer massivement.

– L’annonce du maintien du gel du point d’indice pour 2025, malgré l’inflation qui se poursuit.

– Des objectifs affichés économies budgétaires (c’est à dire en reprenant des postes partout où cela semble possible, notamment en profitant de la baisse démographique, ce qui a conduit à une interpellation intersyndicale). Depuis 2017, le Second degré a gagné 8.000 élèves, et perdu 8.000 postes : il est temps d’améliorer nos conditions de travail et de réduire les effectifs des classes, en investissant dans le Service Public d’Éducation !

En parallèle, le Second degré et ses personnels sont la cible de réformes d’une grande cohérence ! Son unité, son identité, ses ambitions, ses métiers et ses personnels sont menacés par un ensemble d’attaques frontales :

– Un déroulement des carrières revu, avec le retour des Rendez-vous de carrière « barrage », notamment pour l’accès à la Classe Exceptionnelle, malgré des évolutions à mettre au crédit des mobilisations passées ;

– Une formation initiale et un recrutement transformés, avec un CAPES ramené Bac+2,5, sans garantie d’une formation disciplinaire solide ensuite c’est à dire sans l’assise disciplinaire qui a fait jusqu’ici l’identité du Second degré et la qualification de ses personnels : jamais en 75 ans d’existence du corps des Certifié·es on n’aura recruté à un niveau universitaire aussi faible ! Dans le même temps, l’agrégation - qui reste un recrutement à Bac+5 - comme corps de référence pour le Second degré pour les salaires et les services, est une perspective qui s’éloigne. Pour faire le point, un tract complet sur le sujet !

– Un « Choc des savoirs » amoindri et que nos luttes passées et en cours ont déjà fortement endigué, mais qui se cherche un second souffle, et vise à transformer nos métiers, à en réduire les marges de manoeuvre.

– Des manoeuvres d’E. Macron qui annonce une « Convention citoyenne » pour revoir l’organisation des temps et de l’année scolaires, comme en écho aux formations désormais de plus en plus organisées hors temps de présence des élèves, voire déjà pendant les périodes de vacances : avant le 13 mai, une pétition à signer massivement existe à ce sujet).

Avec ces réformes, se dessine un Second degré éclaté entre collège et lycée, une École dont l’ambition émancipatrice est contredite par le « Choc des savoirs », des personnels cantonnés à des rôles d’exécutant·es pour justifier leur absence de revalorisation et de perspectives de carrières attractives.

Le SNES-FSU lance une grande campagne de mobilisation pour défendre le Second degré public : elle commence par le 13 mai !

Investissons massivement la journée du 13 mai, soyons en grève et dans les manifestations pour défendre le 2^d degré et la Fonction publique, nos salaires et nos métiers !