14 février 2025

Action et actualité locales

Le 8 mars, pour l’égalité professionnelle !

Le 8 mars, pour l'égalité professionnelle !

Cette année, le 8 mars tombe un samedi, mais cela n’empêche pas les syndicats - dont le SNES, avec la FSU - les collectifs et associations à appeler à la grève féministe à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.

D’abord parce que certains secteurs travaillent le samedi ; ensuite pour continuer d’asseoir le principe même de la grève féministe qui, dans le cadre de cette journée internationale de mobilisation pour les droits des femmes, consiste en un appel large « à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation ».
Les actions et manifestations menées ce samedi 8 mars 2025 mettront donc l’accent sur les inégalités qui demeurent entre les femmes et les hommes, en ce qui concerne notamment les tâches domestiques, les temps partiels et les inégalités salariales. L’organisation de la vie privée notamment familiale, toujours inégalement répartie, conjuguée au manque de structures de prise en charge de la petite enfance et de la dépendance, implique un temps de vie globale plus contraint et le recours plus massif au temps partiel pour les femmes. Or, qui dit temps partiel dit salaire partiel et pension réduite.

Dans l’Education Nationale, on pourrait croire que le statut contribue à minorer les inégalités salariales (ce qui est vrai en partie, puisque les inégalités y sont moindres que dans le privé), mais force est de constater que les inégalités existent et demeurent : en moyenne, les enseignantes gagnent 200 euros par mois de moins que les enseignants.
Les AESH subissent des temps incomplets imposés, la reconnaissance de leur métier par la création d’un véritable statut et la lutte contre la précarité ne sont pas à l’ordre du jour du ministère.
Le fameux plafond de verre est bien ancré : dans les hiérarchies, le nombre de femmes est inversement proportionnel à leur place dans les corps enseignants.
Sur la question des carrières, les écarts subsistent et l’opacité dans laquelle se déroulent les promotions depuis la loi dite de Transformation de la Fonction publique rend notre lutte pour plus d’égalité plus difficile. De plus, le ministère fait le choix délibéré de continuer à mener des politiques indemnitaires (heures supplémentaires, indemnités pour mission particulière, Pacte…) qui sont autant de mesures désavantageuses pour les femmes et qui vont encore accroître les inégalités salariales.

Parce que ces inégalités sont profondément injustes et que nous devons obtenir des mesures correctrices et de véritables revalorisations salariales, le SNES-FSU appelle à se mobiliser le 8 mars : retrouvez ci-dessous les rendez-vous académiques :

Rendez-vous du 8 mars :

Ariège :
 Foix : à 10h30 sous la halle de Villote

Aveyron :
 Rodez (rendez-vous encore incomplets) : Village associatif de 16h à 19h -
19h Marché en mixité choisie - 20h30 Soirée festive Préau du Haras

Haute-Garonne :
 Toulouse : Square de Gaulle à 15h
 Saint-Gaudens : place de la poste à 14h

Gers :
Auch : 13h30 Place de la Libération ("sieste féministe") puis départ en manifestation à 14h

Lot :
 Cahors : 16h place de la mairie

Hautes-Pyrénées :
 Tarbes : rassemblement 15h40 place de Verdun, où plusieurs actions seront menées à l’initiative du Collectif 65 Droits Des Femmes, puis manifestation à 17h.

Tarn :

Tarn et Garonne :
 Montauban : au kiosque, allées Mortarieu à 11h.