Trois jours de carence, perte sur l’indemnisation de l’arrêt maladie, suppression de la GIPA, gel de la valeur du point d’indice, allongement des carrières et aucune nouvelle mesure salariale dans le budget 2025… et une bonne dose de mépris avec les propos de G. Kasbarian ou de N. Sarkozy !
Jours de carence, diminution de l’indemnisation de l’arrêt maladie, suppression de la GIPA, gel de la valeur du point d’indice et aucune nouvelle mesure salariale pour les personnels de l’Education nationale dans le budget 2025… Le gouvernement appauvrit depuis des années les fonctionnaires, et entend aller encore plus loin, en déployant désormais des mesures punitives (voir notre article “Jours de carence, coupable d’être malade !”)...
Tout cela accompagné d’une bonne dose de mépris, à l’image des propos de Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique, qui multiplie les contrevérités et le fonctionnaire-bashing : non, les personnels de l’Education nationale ne sont pas “absentéistes” ! Et n’en déplaise à N. Sarkozy, ils ont même une charge de travail particulièrement lourde : selon une enquête du ministère, la moitié des enseignant
es travaillent plus de 43h par semaine !Quant à Anne Genetet, ministre de l’Éducation nationale, elle préfère défendre le Pacte, synonyme de travailler plus tenter de gagner plus, au prix de la remise en cause du statut... Et appuyer les mesures Kasbarian au nom d’une prétendue égalité avec le privé, qui est une fiction ! En attendant, ces mesures pourraient coûter cher à toutes et tous : faites-vous une idée avec le calculateur de la FSU. Le SNES, avec la FSU, porte une exigence claire pour une véritable égalité : 0 jour de carence !
L’École publique est à un point de bascule, asphyxiée par le manque de moyens, dénaturée par un empilement de réformes avec des personnels mal payé
es et méprisé es, qui pourtant font tenir à bout de bras une Fonction Publique de l’Éducation exsangue.Au moment où se débat le Budget du pays, l’heure est à la construction d’une riposte à la hauteur des attaques contre nos salaires, nos métiers et notre modèle social !
Le 5 décembre : toutes et tous en grève majoritaire dès le 5 décembre pour construire des suites rapides !
Le SNES-FSU, avec l’intersyndicale, appelle les collègues à se réunir pour s’informer, préparer la grève, et à discuter des suites à donner au 5 décembre.