Fin décembre, le gouvernement a voté une loi qui remet en cause de façon très grave les droits universels.
La FSU a immédiatement réagi, avec d’autres, pour dénoncer cette loi et appeler à sa non application :
Cette loi dite « immigration » entérine des dispositions revendiquées depuis longtemps par l’extrême-droite :
– remise en cause de l’universalité des droits (et notamment le droit à l’assurance maladie, ce qui pose, au-delà des droits des personnes concernées elles-mêmes, des problèmes de santé publique très graves et absurdes !).
– appauvrissement des familles et des jeunes (remise en cause du droit aux allocations familiales, précarisation renforcée, notamment dans l’accès au logement).
– régression pour les étudiants et pour l’enseignement supérieur en général (avec l’instauration d’une « caution-retour » et la hausse des frais d’inscription pour les étudiant.es hors Europe, mesures dénoncées par beaucoup de Présidences d’universités).
– remise en cause du regroupement familial et de l’accession à la nationalité pour les mineur.es de moins de 16 ans.
– répression renforcée des personnes étrangères pour les majeures (délit séjour irrégulier + dispositif de la loi entérinant le principe de la « double peine » pour « non-respect des principes républicains »).
– précarisation d’une immigration « jetable » utilisée pour les « métiers » dits « sous tension ».
Ces mesures très graves pour notre démocratie et le respect des droits des étranger.es et du droit à l’asile doivent être dénoncées. Elles impactent également directement les familles de nos élèves, dont les enfants subiront la perte des allocations familiales ou seront privés du droit à vivre en famille. Nos élèves, qui sont nés sur le territoire français de parents étrangers, ne pourront obtenir facilement la nationalité française : c’est une régression insupportable, qui va impacter le bon fonctionnement des établissements en multipliant les questionnements et cadres réglementaires sur les questions de nationalité.
Ariège :
– Foix : 21 janvier, 11h sous la halle de Vilotte
Aveyron :
– Millau : 21 janvier, 10h30 place de la Capelle.
– Villefranche de Rouergue : 11h Monument de la Résistance
Haute-Garonne :
– Toulouse : 20 janvier, 11h Place Esquirol
– Saint-Gaudens : 21 janvier, 10h30 devant le tribunal
Gers :
– Auch : 21 janvier, 11h place de la Libération
Lot :
– Cahors : 21 janvier, départ marche devant la mairie à Cahors à 14h30, arrivée au Pont Valentré : expo photos et vin chaud.
– Figeac : 21 janvier, départ de la marche à 11h en bas des escaliers du Calvaire
Hautes-Pyrénées :
– Tarbes : 21 janvier, 11h place Marcadieu
Tarn :
– Albi : 21 janvier, 14h30 Place du Vigan
Tarn et Garonne :
– Montauban : 21 janvier, 11h30 devant la Préfecture