Après des mobilisations d’une ampleur historiques le 23 mars, en réponse au déni de démocratie de E. Macron, qui entend toujours imposer une réforme des retraites injustes, brutale et injustifiée. Dans l’académie, ce sont des milliers de salarié.es, jeunes, retraité.es qui ont exprimé avec force et dignité leur refus d’un recul de l’âge légal à 64 ans et d’une accélération de l’augmentation du nombre de trimestres de cotisation requis pour une retraite à taux plein : 20 000 à Montauban, 30 000 à Rodez, 8 000 à Auch, 1 200 à Biars, 24 000 à Tarbes, 4 000 à Cahors, 6 000 à Figeac, 18 000 à Foix, 8 000 à Castres, 150 000 à Toulouse et 22 000 à Albi !

Le record du 7 mars dernier a été battu dans notre académie, où la jeunesse a aussi fait une entrée remarquée dans les cortèges. La grève, majoritaire dans les collèges et les lycées, a permis la multiplication des actions, menées avec le soutien d’une large partie de nos concitoyens : 90% des salariés et 75% des français sont opposés à la réforme qu’E. Macron et sa première ministre, entent d’imposée par al multiplication des passages en force lors des débats du Parlement, refusant son vote sur le projet de loi et recourant in extremis au 49.3 par peur de le voir lui refuser son accord à la réforme.

L’intersyndicale interprofessionnelle nationale, dans une unité continue et une détermination sans faille à remporter ce combat, appelle à des initiatives ce week-end des 24, 25 et 26 mars, avant la grève du 28 mars qui peut emporter la réforme. C’est maintenant que le mouvement social est fort, très fort, qu’il faut une nouvelle mobilisation d’ampleur.

Le SNES, avec la FSU, n’oublie pas que l’Education et ses personnels, notamment du Second degré, sont les prochaines cibles, et E. Macron ne l’a pas caché dans sa dernière intervention.

Gagner sur les retraites mettrait un frein considérable aux reculs que le gouvernement entend nous imposer : revalorisations très insuffisantes et parcellaires, limitation drastique de la progression des rémunérations au cours de la carrière qui remet en cause la notion même de fonction publique de carrière, et instauration d’un Pacte de carrière dont la visée première est le développement d’une contractualisation systématisée entre les agent.es et leur hiérarchie, et une opération blanche au plan budgétaire. Ce Pacte est l’illusion d’une revalorisation puisque rémunérant, ce qui est le minimum, un travail supplémentaire sous une autre forme que celle sous laquelle il était jusqu’ici assuré, entraînant rapidement la disparition de rémunérations indemnitaires et supplémentaires diverses (HSE, IMP par exemple), pour son financement.

Le SNES, avec la FSU, appelle à amplifier la mobilisation en deux temps :

– en participant aux actions locales décidées par les intersyndicales interprofessionnelles départementales
– en se mettant à nouveau massivement en grève dans les collèges, lycées et CIO le 28 mars et en participant aux manifestations organisées ;

Quelques heures de temps libre sacrifiées, quelques jours de salaires investis pour gagner deux années supplémentaire de vie en bonne santé, ça vaut le coup !