23 septembre 2022

Métiers

Les groupes métier de la section académique se sont réunis…

Les groupes métier de la section académique se sont réunis…

Les groupes métier se sont retrouvés pour leur première journée de l’année 2022-2023.

On a parlé des répercussions de la réforme Blanquer dans le groupe Lycées, en particulier de ce que signifie enseigner à des élèves dont on ne connaît pas la classe d’appartenance quand on est professeur(e) de langue vivante ou de S.E.S. par exemple : comment se renseigner ou transmettre des informations sur un élève dont on a peine à identifier les autres professeurs… sans parler des réunions de présentation aux parents, qui se font toujours selon les modalités qui prévalaient quand la classe était le cadre d’enseignement commun…

Dans le groupe Langues vivantes, nous avons déplié quelques dilemmes de métier qui se présentent à nous quand il s’agit de favoriser l’engagement de tous les élèves dans la tâche. Comment faire pour leur permettre à tous de progresser ? Est-il toujours possible ou même souhaitable de disposer les élèves en îlots ? Le cas échéant, comment les composer ?

Le groupe Maths-Sciences-Technologie a quant à lui abordé la poursuite (ou pas) de l’utilisation d’outils employés pendant les périodes de confinement, comme les vidéos par exemple et plus généralement il y a été question des usages de l’ENT. La transmission de consignes a porté sur la gestion des élèves ayant fini avant les autres un travail en autonomie : que leur demande-t-on de faire ? Comment parvient-on à s’occuper de tous malgré des rythmes différents et des niveaux hétérogènes ?

Enfin le groupe Humanités a évoqué des situations qui nous ont procuré de la satisfaction au travail et on a parlé d’apprentissage sans évaluation, pour le plaisir ! On y a déplié ce qu’une situation de travail « gratuit » peut apporter de bénéfique et comment elle peut servir d’appui pour le reste de l’année.

Il ne s’agit pas, au sein de ces groupes, de chercher à définir LA bonne méthode qui n’existe pas, compte-tenu des imprévus avec lesquels nous devons en permanence composer. A travers nos échanges, il s’agit plutôt de discuter des critères de qualité du travail et de permettre à chacun d’étendre ainsi sa palette de gestes professionnels, sachant que l’activité réelle nous oblige à jongler avec ces critères.

En faisant vivre ces groupes, il s’agit pour le SNES, y compris dans une période ô combien difficile, de faire vivre les dimensions collectives de nos métiers et ce faisant, de renforcer au quotidien notre pouvoir d’agir au travail.

Article paru dans le Bulletin syndical en janvier 2022.