Appel national CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL
Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.
Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public.
Si, dans de certains secteurs et entreprises des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !
Sans augmentation du point d’indice et du SMIC il n’y aura aucune avancée pour les salarié.e.s dont les mínima de branches sont actuellement en dessous du salaire de base minimum. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL contestent dans le même temps que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps
partiel ou en CDD.
Les retraité.e.s très massivement mobilisé.e.s attendent toujours une réponse pour une augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation.
La jeunesse confrontée à une grande précarité de vie et de travail, à la pauvreté accentuée par la crise sanitaire, économique et sociale doit obtenir une réponse à l’encontre des réformes libérales, de l’éducation, de la formation, de l’assurance chômage décidées par le gouvernement.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022.
Il est urgent et indispensable d’agir toutes et tous ensemble par la grève et les manifestations pour l’augmentation immédiate de tous les salaires du privé comme du public, des allocations pour les jeunes en formation et en recherche d’emploi, ainsi que d’améliorer les pensions des retraité.e.s.
Dans le Second degré, les questions salariales prennent un caractère d’urgence :
– la perte de pouvoir d’achat cumulée depuis 20 ans par le biais du gel du point d’indice, reconduit pour 2022, sera très rapidement amplifiée dans des proportions inédites par une inflation qui redevient forte si rien n’est fait en urgence. Pour les personnels en poste, les fins de mois sont de plus en plus difficiles, et les progressions de carrière peinent à enrayer la perte de pouvoir d’achat. Les annonces de JM Blanquer dans le cadre du Grenelle ne sont pas les réponses que nous attendons, pas plus que les déclarations du probable candidat E. Macron, qui entend conditionner une revalorisation de nos métiers à leur transformation en profondeur.
– La crise de recrutement, mise en évidence par les difficultés du remplacement depuis le début de la crise sanitaire, a des causes multiples, mais la faiblesse des rémunérations en est un des principaux facteurs. Elle conduit à un alourdissement historique de la charge de travail, concrétisée par la pression exercée pour accepter toujours plus d’heures supplémentaires, à des taux bradés. Cela pèse sur chacune et chacun, et remet en cause les fondements de nos métiers comme le montre la volonté rectorale et ministérielle de recourir de plus en plus massivement à la précarité et à baisser le niveau de qualification pour exercer nos professions : cette spirale est mortifère, et génératrice de risques accrus de déqualification et de déclassement salarial.
Il est temps de réagir : toutes et tous en grève et dans la rue le 27 janvier, pour continuer à faire bouger les lignes comme nous avons commencé à le faire le 13 janvier !
Les rassemblements dans l’académie
Ariège :
– Foix : 14h, Allées de Vilotte
Aveyron :
– Rodez : 14h30 Rassemblement au jardin public ; 15h30 Départ manifestation vers la Préfecture
Haute-Garonne :
– Toulouse : 10h30, Arnaud Bernard ; AG 14h Bourse du travail
– Saint-Gaudens : 14h30 Place J. Jaurès
Gers :
– Auch : 10h30, Pont de la Treille
Lot :
– Cahors : 10h devant le MEDEF (CCI Quai Cavaignac) puis 11h devant la préfecture.
– Figeac : 14h30 Parking du lycée Champollion.
– Biars-sur-Cère : 11h30 Hôtel de Cère (place G. Moreau).
Hautes-Pyrénées :
– Tarbes : rassemblement place de Verdun à 10h30
Tarn :
– Castres : 11h00, Place Soult
– Albi :
12h30 devant la DSDEN à Albi pour un pique-nique revendicatif ibizien à l’appel de l’intersyndicale Éducation
14h30, Place du Vigan
Tarn-et-Garonne :
– Montauban : 10h30, Esplanade des Fontaines