La fermeture de nombreux établissements de l’académie perturbe fortement les décomptes que le SNES-FSU est en mesure de faire. Ainsi par exemple, Labastide Saint Pierre, Lafrançaise, Moissac, et Jean-Jaurès à Montauban (82) sont totalement fermés. Les Vies ccolaires du collège et du Lycée de L’Isle Jourdain du collège de Samatan ou de Nogaro (32) sont fermées ce jour.

Sur la base de plus de 1.000 collègues attendus, sur un échatillon réprésentatif des collèges et lycées de l’académie, nous sommes en situation de dire qu’aujourd’hui une très nette majorité des personnels du Second degré est en grève, pour exiger du gouvernement :

– les moyens de protéger personnels et élèves (masques chirurgicaux, voire FFP2, capteurs de CO2, purificateurs d’air) ;

– le recrutement de personnels pour renforcer les vies scolaires et les possiilités de remplacement, par le gel des suppressions d’emplois, la création des postes nécessaires pour répondre aux besoins et le recours aux listes complémentaires ;

– le report des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin.

La colère est profonde, et le ministre la cristallise, après un quinquennat marqué par son mépris des personnels, et la mise en place de réformes injustes pour les élèves, qui tournent le dos au sens de l’engagement de nos collègues au service de la réussite de toutes et tous, et dégradent leurs conditions de travail.

La réussite de cette journée appelle des suites, que le SNES-FSU construira avec les personnels du Second degré, dans l’unité la plus large possible.

D’ores et déjà, la journée interprofessionnelle du 27 janvier prochain sera un écho à la mobilisation de ce jour : la difficulté à recruter, qui conduit à l’impossibilité d’assurer des remplacements pour faire face à la pandémie, est une des conséquences du gel des salaires depuis près de 10 ans. Cette difficulté est amplifiée par le manque de moyens pour assurer l’accueil des élèves dans des classes moins chargées, ce qui dégrade fortement les conditions de travail.