6 mars 2025

Santé, Sécurité, Conditions de travail, Protection sociale, VSS

CMO, CLM, CLD, temps partiel thérapeutique… quel dispositif pour ma situation ?

CMO, CLM, CLD, temps partiel thérapeutique… quel dispositif pour ma situation ?

Le CMO ou « Congé Maladie Ordinaire » est la première étape en cas de problèmes de santé.


Depuis le 1er mars 2025, les jours d’arrêt maladie ordinaire qui étaient rémunérés à plein traitement sont passés à 90%. Le SNES-FSU dénonce cette mesure de réduction de 10% de la rémunération qui pénalise les agent-es et les rend coupables d’être malades !

Si vous êtes dans l’impossibilité d’exercer vos fonctions en cas de maladie ou suite à un accident, vous devez transmettre dans les 48 heures, un arrêt de travail à votre employeur. Vous avez droit à des congés de maladie ordinaire (CMO). Pendant ces congés, vous percevez tout ou partie de votre rémunération, sous réserve du respect de certaines conditions et le supplément familial et l’indemnité de résidence sont maintenus.

La durée de vos droits à CMO peut atteindre 1 an maximum. Vous percevez votre traitement indiciaire à 90% pendant 3 mois (consécutifs ou fractionnés). Pendant les 9 mois suivants, le traitement indiciaire est réduit de moitié.
En cas de congé maladie fractionné, le calcul des droits à 90% du traitement (90 jours) prend en compte la durée des congés de maladie ordinaire obtenus au cours des 12 mois précédant le nouvel arrêt maladie.

Exemple : pour un arrêt de travail débutant le 15 octobre d’une année donnée, l’administration comptabilise les jours calendaires (correspond à la totalité des jours du calendrier de l’année civile, du 1er janvier au 31 décembre, y compris les jours fériés ou chômés) où vous avez déjà été en congé maladie ordinaire depuis le 16 octobre de l’année N-1. Si vous n’avez pas été en congé maladie ordinaire, vous êtes payé à 90%. Si vous avez déjà été en congé maladie pendant 90 jours, vous serez payé à demi-traitement.

Le complément de salaire MGEN, MAGE ou autre prévoyance

1/ De quoi s’agit-il ?
Cette allocation vient compléter les indemnités versées par votre administration ou la sécurité sociale en cas de maladie.
Seuls les membres participants, en activité, des offres Prévoyance peuvent y prétendre.

2/ Quel montant ?
L’allocation journalière est égale à environ 27% des revenus bruts maintenus par votre employeur ou la Sécurité Sociale.

3/ Comment en bénéficier ?
Vous devez contacter votre section départementale MGEN ou votre mutuelle prévoyance pour demander un dossier "Allocations journalières".

4/ A quelle date s’effectue le versement ?
Les allocations journalières sont versées à terme échu, c’est à dire en fin de mois.

Vous pouvez retrouver ces informations dans le détail dans le document« Statuts et Règlements Mutualistes » de la MGEN. Vous pouvez consulter également la Brochure Santé Prévoyance.

Attention : la rémunération est versée seulement à partir du 2e jour de l’arrêt maladie sauf dans certains cas pour lesquels le jour de carence ne s’applique pas.

Les agents publics (fonctionnaires et contractuels) ne bénéficient du maintien de leur traitement ou de leur rémunération qu’à partir du 2e jour d’arrêt de travail. Le 1er jour de congé de maladie, appelé jour de carence, n’est pas rémunéré. Toutefois, le jour de carence ne s’applique pas aux congés suivants :
• congé pour accident de service ou accident du travail et maladie professionnelle,
• congé de longue maladie,
• congé de longue durée,
• congé de grave maladie,
• congé du blessé (pour les militaires),
• congé de maladie accordé dans les 3 ans après un 1er congé de maladie au titre d’une même affection de longue durée (ALD),
• congé de maladie accordé après la déclaration de grossesse et avant le début du congé de maternité,
• congé de maternité et congés supplémentaires en cas de grossesse pathologique.
De plus, le jour de carence ne s’applique pas lors du 2e arrêt de travail :
• lorsque l’agent n’a pas repris le travail plus de 48 heures entre les 2 congés maladie,
• et que les 2 arrêts de travail ont la même cause.

À noter : un agent contractuel en arrêt maladie peut être indemnisé avec un délai de carence de 3 jours si son ancienneté est inférieure à 4 mois de service.

Le jour de carence, que le gouvernement a rétabli pour la Fonction publique (FP), est une pénalité financière envers les agents en arrêt maladie : ceux-ci perdent une journée de rémunération à chaque nouvel arrêt maladie. Le gouvernement affiche une logique d’équité avec les salariés du privé, mais l’argument est fallacieux.

Le temps passé en CMO est sans effet sur :
• les droits à avancement à l’ancienneté,
• la constitution et la liquidation des droits à pension de retraite.
En arrêt maladie, vous devez respecter les obligations suivantes :
• vous soumettre aux visites de contrôle demandées par votre administration ou le Conseil Médical*,
• cesser tout travail,
• informer votre administration de tout changement de résidence.

Le non-respect de ces obligations peut entraîner l’interruption du versement de votre rémunération.

En fonction de la durée du congé, votre reprise de fonctions peut être soumise à conditions : examen par un médecin agréé et avis du Conseil Médical*.
• Arrêt inférieur à 6 mois : Vous reprenez vos fonctions sans avoir fait vérifier votre aptitude à les exercer.
• Arrêt de 6 mois consécutifs : La prolongation du congé est soumise à l’avis du Conseil Médical. Le congé peut être prolongé de 6 mois maximum.
• Arrêt de 12 mois consécutifs : Le Conseil Médical doit donner son avis sur votre reprise.

En cas d’avis favorable du Conseil Médical : Vous reprenez vos fonctions. Toutefois, si votre état physique ne vous permet plus de reprendre vos précédentes fonctions, votre administration est amenée à adapter votre poste de travail à votre état physique. Si l’adaptation de votre poste est impossible, vous pouvez être reclassé sur un autre poste adapté, si besoin d’un autre corps (à votre demande).

En cas d’avis défavorable du Conseil Médical, vous êtes :
• soit mis en disponibilité d’office,
• soit reclassé dans un autre emploi,
• soit reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi et admis à la retraite pour invalidité (après avis du conseil Médical).

Dans l’attente de la décision, vous êtes placé en disponibilité pour raison de santé et votre traitement est maintenu, jusqu’à la décision de reprise de service, de mise en disponibilité d’office ou d’admission à la retraite pour invalidité.
Attention : si vous refusez le ou les postes qui vous sont proposés, sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié, après avis de la CAP.

*Le Conseil Médical est une instance consultative chargée de donner des avis à votre employeur pour lui permettre de prendre des décisions sur votre situation administrative.
Il est obligatoirement consulté sur les sujets suivants :
Le conseil médical se réunit en formation restreinte lorsqu’il examine les projets de décision suivants :
  • 1re mise en congé de longue maladie (CLM) ou de longue durée (CLD) ou de grave maladie
  • Renouvellement d’un CLM ou d’un CLD après épuisement de la période d’un an ou de 3 ans rémunérée à plein traitement
  • Réintégration à la fin des droits à congé de maladie, à CLM, CLD, congé pour invalidité temporaire imputable au service - Citis)
  • Réintégration à la fin d’une période de CLM ou de CLD si vous exercez des fonctions qui exigent des conditions de santé particulières ou lorsque vous avez été placé d’office en CLM ou en CLD
  • Mise en disponibilité d’office pour raison de santé, renouvellement de la mise en disponibilité et réintégration à la fin de la disponibilité
  • Reclassement dans un emploi d’un autre corps ou cadre d’emplois.

Le conseil médical se réunit aussi en formation restreinte, lorsqu’il est saisi pour avis en cas de contestation d’un avis médical rendu par un médecin agréé lors des situations suivantes :

  • Procédure de contrôle, au moment du recrutement et en cours de carrière, des conditions de santé particulières exigées pour exercer certaines fonctions
  • Mise en congé de maladie, placement en CLM, CLD, Citis et renouvellement d’un congé de maladie, d’un CLM, d’un CLD ou d’un Citis, réintégration à la fin d’un congé de maladie, d’un CLM, CLD ou d’un Citis, attribution d’un temps partiel pour raison thérapeutique
  • Examen médical de contrôle demandé par l’administration pendant un congé de maladie, un CLM, un CLD, un congé de grave maladie ou un Citis, pendant une période travail à temps partiel pour motif thérapeutique ou en cas de demande de prolongation au-delà de 3 mois d’un temps partiel pour motif thérapeutique
  • Mise en retraite pour infirmité ou maladie incurable
  • Demande d’attribution de la majoration pour tierce personne
  • Demande d’une pension d’orphelin (par un enfant invalide)

Le conseil médical se réunit en formation plénière pour se prononcer sur l’imputabilité au service d’un accident ou d’une maladie lorsqu’un fait commis par le fonctionnaire ou une circonstance étrangère au service ne permet pas à l’administration d’établir elle-même le lien entre le service et la maladie et l’accident.

Le conseil médical se réunit également en formation plénière dans les situations suivantes :

  • Détermination du taux d’incapacité permanente à la suite d’une maladie professionnelle
  • Attribution de l’allocation temporaire d’invalidité en cas d’invalidité résultant d’un accident de service ayant entraîné une incapacité permanente d’au moins 10 % ou d’une maladie professionnelle
  • Mise en congé de maladie en raison de blessures ou de maladie contractées ou aggravées en accomplissant un acte de dévouement dans un intérêt public ou en exposant ses jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes
  • Mise à la retraite pour invalidité
  • Attribution d’une rente à un fonctionnaire stagiaire licencié pour inaptitude physique.

Il comprend 2 médecins généralistes et un médecin spécialiste de l’affection pour laquelle l’avis du comité est demandé.
Il est saisi par votre employeur.
Le secrétariat du Conseil Médical vous informe, au moins 10 jours en avance :
• de la date à laquelle le comité médical examinera votre dossier,
• de vos droits concernant la communication de votre dossier et la possibilité de faire entendre le médecin de votre choix,
• des voies de recours possibles devant le conseil médical supérieur.

Le CLM ou « Congé Longue Maladie »

Si votre problème de santé nécessite un arrêt maladie long, il peut être intéressant pour vous de faire une demande de congé longue maladie. Cela vous permettra de rester à plein traitement au-delà de trois mois, contrairement au congé maladie ordinaire. En effet, le traitement indiciaire est versé intégralement pendant 1 an, puis réduit à 60% les 2 années suivantes.

Le CLM n’entraîne pas la perte de votre poste.

La durée du CLM est de 3 ans maximum. Le CLM est accordé ou renouvelé par périodes de 3 à 6 mois. Il peut être accordé de manière fractionnée (par journée, voire demi-journée) pour permettre le traitement médical périodique de certaines pathologies (hémodialyse, chimiothérapie, etc.). Les droits aux 3 ans de congé sont alors appréciés sur une période de référence de 4 ans. Cette période de référence est mobile et s’apprécie de date à date. Sa durée est fixée par l’administration sur proposition du conseil médical.

Si la demande de CLM est présentée pendant un congé de maladie ordinaire (CMO), la 1re période de CLM part du jour de la 1re constatation médicale de la maladie et le CMO est requalifié en CLM.

Pour cela vous devez écrire au recteur par la voie hiérarchique ou directement (en recommandé) un courrier disant que votre état de santé vous impose un arrêt maladie long et que vous sollicitez un congé de longue maladie. Vous joignez un certificat médical simple dans lequel votre médecin explique que votre état de santé requiert un congé longue maladie. Vous joignez sous pli confidentiel des certificats médicaux et toutes autres pièces médicales utiles. Votre demande sera transmise au conseil médical départemental qui mandatera sans doute une expertise puis le conseil médical rendra un avis sur votre demande de CLM qui sera ensuite suivie par le recteur.

Si vous souhaitez demander un renouvellement de ce CLM, la demande doit être adressée à l’administration 1 mois avant l’expiration du CLM en cours. Le renouvellement est accordé dans les mêmes conditions que la 1re demande.

Vous pouvez bénéficier de plusieurs CLM (pour la même maladie ou des maladies différentes) si vous reprenez vos fonctions au moins 1 an en continu entre chaque congé.
Le temps passé en CLM est pris en compte pour l’avancement à l’ancienneté et le droit à la retraite.

Que vous soyez en CLM ou en CMO, quand vous vous sentirez prêt-e à reprendre, vous demanderez en même temps votre reprise d’activité et éventuellement un temps partiel thérapeutique.
Attention aux délais ! Il faut faire votre demande suffisamment à l’avance (en avril pour être sûre de reprendre en septembre par exemple) !

Vous ne pouvez reprendre vos fonctions que si vous êtes reconnu-e apte, après examen par un médecin agréé et avis favorable du Conseil Médical*. Cet examen peut être demandé soit par l’administration, soit par vous-même.

Si vous êtes reconnu-e apte à exercer vos fonctions, vous êtes réintégré-e, avec éventuellement des aménagements des conditions de travail. Le Conseil Médical se prononce ensuite tous les 3 à 6 mois sur le maintien ou la modification de ces aménagements. Attention : le fonctionnaire, qui, à l’expiration de son CLM, refuse sans motif valable lié à son état de santé le ou les postes qui lui sont proposés, peut être licencié après avis de la CAP.

Si vous êtes définitivement inapte à exercer vos fonctions, vous êtes :
• soit mis en disponibilité d’office,
• soit reclassé dans un autre emploi,
• soit reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi et admis à la retraite pour invalidité (après avis du Conseil Médical* ).

Le CLD ou « Congé Longue Durée »

Un congé de longue durée (CLD) peut vous être attribué, après avis obligatoire du Conseil Médical, si vous êtes atteint d’une maladie grave (cancer, maladie mentale...). L’obtention du CLD est soumise à conditions.

Contrairement au CLM, le CLD entraîne la perte de votre poste mais les droits à avancement et retraite sont maintenus aussi.

Il peut prolonger la période à plein traitement d’un congé de longue maladie (CLM). Le congé peut durer jusqu’à 5 ans, pendant lesquels vous êtes rémunéré. Des examens médicaux réguliers permettent de vérifier si vous remplissez toujours les conditions ouvrant droit au CLD.

Quand la reprise de service n’est pas possible après 1 an passé en CLM, vous pouvez opter pour un CLD pour conserver le plein traitement. Toutefois, le passage du CLM au CLD n’est pas obligatoire. À la fin de l’année rémunérée à plein traitement du CLM, vous pouvez demander à rester en CLM. L’administration vous l’accorde ou vous place en CLD après avis du Conseil Médical*. Attention : si vous obtenez votre maintien en CLM, vous ne pouvez plus prétendre à un CLD pour la même affection, sauf si vous avez repris vos fonctions au moins 1 an entre la fin du CLM et le début du CLD.

Vous êtes concerné par le congé de longue durée (CLD) si vous êtes atteint par l’une des maladies suivantes :

• affection cancéreuse,
• maladie mentale,
• tuberculose,
• poliomyélite,
• déficit immunitaire grave et acquis.

À savoir : au cours de votre carrière, vous ne pouvez pas obtenir plusieurs CLD relevant du même groupe de maladies.

Le traitement indiciaire est versé intégralement pendant 3 ans puis réduit de moitié les 2 années suivantes.

La demande de renouvellement doit être adressée à l’administration 1 mois avant l’expiration du CLD en cours. Le renouvellement est accordé dans les mêmes conditions que la 1re demande.

Le temps passé en congé de longue durée (CLD) est pris en compte pour l’avancement à l’ancienneté et le droit à la retraite.

Vous ne pouvez reprendre vos fonctions que si vous êtes reconnu apte, après examen par un médecin agréé et avis favorable du Conseil Médical. Cet examen peut être demandé soit par l’administration soit par vous-même.

Si vous êtes reconnu-e apte à exercer vos fonctions, vous être réintégré-e, si nécessaire en surnombre puis affecté-e à la 1re vacance d’emploi correspondant à votre grade, avec éventuellement des aménagements des conditions de travail. Le conseil médical se prononce ensuite tous les 3 à 6 mois sur le maintien ou la modification de ces aménagements. Attention : à la fin de votre CLD, si vous refusez le ou les postes qui vous sont proposés, sans motif valable lié à votre état de santé, vous pouvez être licencié après avis de la CAP .

Si vous êtes reconnu-e inapte à exercer vos fonctions, vous êtes :
• soit mis en disponibilité d’office,
• soit reclassé dans un autre emploi,
• soit, si vous êtes reconnu définitivement inapte à l’exercice de tout emploi, admis à la retraite pour invalidité (après avis de la commission de réforme).

Le temps partiel thérapeutique

MISE A JOUR 2021 : voir ici

En temps partiel thérapeutique, vous serez payée à plein traitement. La durée est de un an, rechargeable après un an en position d’activité. Vous pourrez cependant, à l’issue du TPT, continuer sur d’autres types de temps partiels moins avantageux financièrement...

Le temps partiel thérapeutique peut être accordé :
• soit parce que la reprise des fonctions à temps partiel est reconnue favorable à l’amélioration de votre état de santé, ou pour favoriser le retour à l’emploi,
• soit parce que vous devez faire l’objet d’une rééducation ou d’une réadaptation professionnelle pour retrouver un emploi compatible avec votre état de santé.

Vous devez présenter votre demande de temps partiel thérapeutique à votre employeur accompagnée d’un certificat médical favorable établi par votre médecin traitant. La première demande, pour 3 mois, est de droit.

Les demandes suivantes, de renouvellement sont accordées après avis concordant du médecin agréé par l’administration.

Lorsque les avis du médecin traitant et du médecin agréé ne sont pas concordants, l’administration saisit le conseil médical.

L’autorisation de reprendre à temps partiel thérapeutique est accordée pour une durée de 3 mois renouvelable dans la limite d’1 an. À noter : le TPT est rechargeable après un an en position d’activité et en cas de nouvelle affection ou d’un nouvel accident, vous pourrez bénéficier d’un nouveau temps partiel thérapeutique.

Après un congé pour accident de service ou maladie professionnelle, l’autorisation de reprendre à temps partiel est accordée pour une durée de 6 mois maximum renouvelable 1 fois.

La quotité de travail peut être de 50 %, 60 %, 70 %, 80 % ou 90 %. Elle peut varier, sur avis du conseil médial, lors de chaque renouvellement de l’autorisation de temps partiel.

Les périodes de temps partiel thérapeutique sont considérées comme du temps plein pour :
• la détermination des droits à l’avancement d’échelon et de grade,
• la constitution et la liquidation des droits à pension de retraite,
• l’ouverture des droits à un nouveau congé de maladie.
Vous percevez en intégralité :
• votre traitement indiciaire,
• votre indemnité de résidence,
• et votre supplément familial de traitement.

En revanche, les primes et indemnités sont versées au prorata de la durée effective de service accomplie.
À la fin du temps partiel thérapeutique, vous reprenez vos fonctions à temps plein sans intervention du Conseil Médical*.

À savoir : si vous avez épuisé vos droits à temps partiel thérapeutique et que vous n’êtes pas en capacité de reprendre vos fonctions à temps plein, vous pouvez demander à travailler à temps partiel.

Tout sur notre site aussi pour les Postes Adaptés et allègements de service

Petit rappel

SÉCURITÉ SOCIALE
Dès votre affectation en qualité de stagiaire ou de titulaire, vous relevez pour la Sécurité sociale, du régime des fonctionnaires auquel vous êtes affilié-e obligatoirement.
La MGEN est, dès l’origine, la mutuelle professionnelle des personnels de l’Éducation nationale. Depuis 1947, elle gère « par délégation » leur régime obligatoire d’assurance maladie. Vous dépendez de la section MGEN du département où vous exercez pour tout ce qui touche à la maladie, à la maternité, à l’hospitalisation...

N.B. Les périodes de congé avec traitement accordées à un fonctionnaire stagiaire entrent en compte, lors de la titularisation, dans le calcul des services retenus pour l’avancement.
Quand, du fait des congés successifs de toute nature, autres que le congé annuel, le stage a été interrompu pendant au moins trois ans, l’intéressé doit, à l’issue du dernier congé, recommencer la totalité du stage.
Si l’interruption a duré moins de trois ans, l’intéressé ne peut être titularisé avant d’avoir accompli la période complémentaire de stage qui est nécessaire pour atteindre la durée normale du stage.

Cependant les démarches d’inscription auprès de la caisse de « Sécu » vous incombent et sont mises en place de manière différente dans les académies. Il vous faudra donc contacter la MGEN de votre département pour votre inscription. C’est votre section MGEN qui gérera la mise à jour de votre nouvelle carte Vitale.

MUTUELLE
La « Sécu » ne remboursant pas les frais de santé à 100 %, il est nécessaire d’adhérer à une assurance complémentaire pour être mieux protégé(e). Outre les remboursements complémentaires (médicaments, consultations), certaines complémentaires, dont la MGEN, proposent une couverture prévoyance comprenant des allocations journalières complémentaires en cas de passage à mi-traitement lors d’un congé maladie.
La MGEN a été à nouveau référencée par le ministère de l’Éducation nationale en 2017 au titre de la couverture complémentaire santé et prévoyance.
Attention : Certains stagiaires couverts par la complémentaire santé obligatoire de leur conjoint peuvent souscrire en parallèle un contrat en prévoyance uniquement. C’est à cette condition qu’ils peuvent aussi bénéficier des allocations journalières en cas de congé longue maladie. Voir avec la section départementale MGEN correspondante pour la mise en œuvre de ces allocations journalières en cas de besoin.
Les agents sont libres du choix de leur complémentaire, qui n’est pas obligatoire, qu’elle soit référencée ou non. Si vous choisissez la MGEN, votre cotisation d’assurance complémentaire est directement prélevée par l’employeur qui la reverse à la mutuelle.