Modalités pratiques :
– Au départ de l’Aveyron : un déplacement en bus est organisé (prendre contact avec le S2 auparavant). Rendez-vous à la gare de Rodez à 8h - retour à adapter en fonction de la manifestation ; départ planifié à 15h maximum de Toulouse).
– Au départ du Lot, un covoiturage est organisé (téléphoner au SNES 46 : 06 33 61 57 70).
un bus organisé par la FSU est prévu :
– Au départ du Tarn : un déplacement en bus est organisé (prendre contact avec le S2 auparavant). Départs : 9h à l’aire de covoiturage du Séquestre à Albi ; vers 9h20 à l’aire de covoiturage de Brens-Gaillac en bordure de l’A68. Retour : départ entre 15h et 16h de la gare routière de Toulouse ; mêmes arrêts à Gaillac puis à Albi.
– Au départ du Tarn-et-Garonne : un covoiturage est prévu. Rendez-vous devant le Lycée Bourdelle à 9h00.
La journée interprofessionnelle de grève et de manifestations du 19 mars a été marquée par la forte présence des enseignants dans les cortèges départementaux, relayée par toute la presse. Elle a permis de mettre en avant les questions de salaires et de conditions de travail bien entendu, mais aussi les problématiques liées à la volonté du gouvernement d’un bouleversement historique des spécificités de la Fonction publique : attaque majeure contre le statut, par l’annonce d’un recours accru et d’une ampleur inédite au contrat et un affaiblissement du recrutement par concours ; remise en cause totale du fonctionnement paritaire, avec la mise à bas des CAP, laissant chacun d’entre nous seul face aux décisions de l’administration, sans réelle possibilité de recours ; développement de la rémunération individuelle et au mérite, etc. A Toulouse, elle a aussi été marquée par une intervention particulièrement agressive des forces de l’ordre envers des collègues enseignants, aspergés à bout portant de gaz lacrymogènes devant le Rectorat (voir notre communiqué).
Cette journée a bien mis en lumière la contestation, dans toute l’Education, de la politique menée et à venir dans notre champ professionnel : réforme des lycées, du baccalauréat et de l’orientation pour l’accès au Supérieur ; faiblesse des moyens pour la rentrée 2019 ; menaces sur les CIO, plus que jamais menacés de transfert aux Régions ; refus global des orientations de la Loi pour l’Ecole « de la confiance ». La possibilité de créer des établissements liant collèges et école primaires, la remise en cause de nos droits d’expression par l’application de son article 1, le dessaisissement des CA d’établissement de certaines compétences, sont quelques-unes des mesures emblématiques désormais contenues dans le projet de loi transmis au Sénat après examen par l’Assemblée Nationale.
Dans le même temps, les mobilisations construites dans les établissements depuis 3 mois ont permis de faire bouger les lignes : nous avons convaincu chaque jour davantage les parents d’élèves et une large part de l’opinion publique de la nocivité de ces réformes, de l’insuffisance des moyens, et du risque accru d’un affaiblissement de l’Ecole publique et gratuite. La manifestation nationale du 30 mars prochain, déclinée en quelques pôles régionaux, dont Toulouse, est le résultat d’un appel quasi-unanime des organisations de l’Education (toutes appellent, sauf une) en lien avec la FCPE : c’est donc un moment déterminant, dans une configuration inédite depuis de très nombreuses années.
Soyons massivement dans la rue le 30 mars, pour faire la démonstration de force qui contraindra le gouvernement à nous entendre sur les questions éducatives : c’est le moment d’agir ! C’est le moment de nous retrouver, pour l’Ecole et nos métiers !