Notre pays, comme beaucoup d’autres pays en Europe et dans le monde, traverse actuellement une crise profonde qui trouve ses origines dans la crise économique et sociale qui a explosé en 2008. Il s’agit aujourd’hui, d’une crise multiforme économique, sociale, culturelle, politique à laquelle s’ajoutent la crise climatique et ses conséquences. Les inégalités n’ont, depuis plusieurs années, cessé de se creuser. Le taux élevé de chômage ne se réduit pas et la précarité s’installe. Cette situation est accentuée par un dialogue social déficient dont la responsabilité incombe pleinement au gouvernement dans sa volonté de contourner les organisations syndicales représentatives.
Parti de la contestation de l’augmentation de taxes, le mouvement des Gilets Jaunes mène des actions régulières depuis plus de 2 mois. Inédit dans ses formes, parfois dans ses plateformes revendicatives, divers aussi selon les territoires, il a réussi à durer et a obligé le gouvernement à de premières réponses qui restent insuffisantes.
Ce mouvement a fait émerger avec force les revendications du pouvoir d’achat et des salaires, la nécessité de services publics et celle d’une réforme de la fiscalité. Autant de revendications portées depuis toujours par la FSU et ses syndicats. La FSU s’est d’ailleurs exprimée dès le mois de novembre sur ces sujets, mais aussi sur la question de la transition écologique, pour montrer à toutes et tous la proximité de certaines propositions.
La situation sociale résulte des conséquences de politiques libérales menées depuis des décennies, injustes et inégalitaires. Elle est le résultat d’une crise profonde aux multiples facettes et qui s’est accentuée depuis la crise économique et financière de 2008. Les choix opérés par le gouvernement depuis 2017 (ISF, Flat Tax, Exit Tax, doublement du CICE…) sont des signaux clairs d’une politique orientée vers les plus riches. C’est le projet de société qui est aujourd’hui questionné. Les distributions de dividendes dans les entreprises du CAC 40 sont à un niveau jamais atteint. La Fonction publique et les services publics font en premier lieu les frais de ces choix. Alors que la dégradation des Services publics alimente le ressenti de beaucoup de citoyens d’être les oubliés des choix politiques, le gouvernement garde le cap de la baisse de la dépense publique qu’il conditionne à une réforme des politiques publiques orientée vers moins de Fonction publique et de services publics. L’ouverture à la concurrence de lignes ferroviaires intercités, les fermetures d’hôpitaux et de maternités de proximité, de guichets (impôts, Poste…), le non accompagnement de politiques publiques à la hauteur des besoins, les réorganisations territoriales et administratives des services de l’État, la baisse des dotations aux collectivités locales, le recours à la numérisation de l’administration traduisent la mise en œuvre des choix du gouvernement avec pour conséquence le creusement des inégalités.
Dans ce contexte, la FSU, s’inscrit dans la journée de mobilisation interprofessionnelle du 5 février pour obtenir davantage de justice fiscale et sociale et une augmentation du pouvoir d’achat des salariés et retraités.
Cette journée d’action s’inscrit dans la suite des mobilisations en cours ou à venir : la grève du 24 janvier dans les collèges et les lycées, la manifestation des retraites du 31 janvier, la manifestation pour le statut des AESH et les moyens de l’inclusion le 6 février.
(informations en cours d’actualisation)
- Dans le 09 : Rassemblement à Pamiers à 10h30 - Place de la République
- Dans le 12 : Rodez 14h – Au MEDEF ; Decazeville 13h30 – Rond-point des Tuileries ; Villefranche 12h – Aux Halles ; Millau 14h – Au Mandarou ; St Affrique 14h – A l’UL de la CGT
- Dans le 31 : Manifestation à Toulouse à 14h - Saint Cyprien
- Dans le 65 : Rassemblement à Tarbes à 10h30, Place de Verdun ; manifestation vers la Bourse du travail et AG ; Rassemblement bruyant devant l’Inspection Académique à 14h.
- Dans le 81 : Manifestation à Albi à 14h30
- Dans le 82 : Rassemblement, manifestation et AG citoyenne à Montauban à 11 h - devant le MEDEF