Le SNES-FSU appelle à la grève les personnels de l’Éducation Nationale le 12 novembre 2018 pour manifester leur opposition à la politique de destruction du service public d’Éducation.
- Dans l’ARIEGE, rendez-vous à FOIX, à 10h30, devant la DSDEN, Rue du Lieutenant Paul Delpech pour une manifestation jusqu’à la Préfecture.
- Dans l’AVEYRON, rassemblement à RODEZ à 14h, place d’armes.
- Dans la HAUTE-GARONNE, rendez-vous à TOULOUSE, à 14h30, place Arnaud Bernard.
- Dans le GERS, rassemblement à AUCH, à 10h30, place de la Libération. Manifestation an direction de la DSDEN et blocage des alentours et de la rue Gambetta. Une Assemblée Générale second degré aura lieu à la salle de réunion du boulodrome à partir de midi.
- Dans le LOT, rendez-vous à CAHORS, à 10h30, place Mitterrand. Les organisations syndicales ont demandé une audience au DASEN après la manifestation et ont donné rendez-vous aux parlementaires l’après-midi.
- Dans les HAUTES-PYRÉNÉES, rassemblement est fixé à 10 heures devant l’Inspecteur académique à TARBES, avant un défilé vers la Bourse du Travail où un débat sur ces questions aura lieu.
- Dans le TARN, rendez-vous à ALBI, à 14h30, place du Vigan.
- Dans le TARN et GARONNE, Départ du lycée Bourdelle à MONTAUBAN à 13h30. Assemblée générale départementale à 15 h 30 à la Maison du Peuple (Sous réserve d’obtention de la salle)
Voici les différents tracts pour cette journée à afficher sans modération : tract SNES, tract-affiche SNES, tract FSU, tract collège, tract lycée
2650 postes en moins, c’est non !
Le ministère de l’Éducation a annoncé le 19 septembre dernier une suppression de 2600 postes dans les collèges et les lycées et pour les syndicats de la FSU c’est inacceptable ! L’Éducation Nationale n’échappe pas à la purge annoncée dans les effectifs de la Fonction Publique (- 50 000 postes sur le quinquennat). Jean-Michel Blanquer annonce la suppression de 2 650 postes dans le Second degré pour la rentrée 2019. Pour justifier l’injustifiable, le Gouvernement n’hésite pas à user et abuser de contre-vérités. Non, il n’y aura pas moins d’élèves dans les collèges et lycées, au contraire : +32 000 en septembre 2019, puis arrivée des générations du baby-boom des années 2006-2010. Les conséquences sont prévisibles : augmentation des effectifs dans les classes, alors qu’elles sont déjà pleines à craquer ! Dans notre académie de nombreux établissements font savoir leur opposition à ces conditions d’accueil des élèves qui se dégradent !
Désintox par Arte : Non, le nombre d’élèves dans le secondaire n’a pas baissé.
Heures supplémentaires, le grand bluff
Jean-Michel Blanquer annonce une augmentation des heures supplémentaires et la possibilité d’en imposer une deuxième aux enseignants du Second Degré. Il s’inscrit ainsi dans la droite lignée de la politique sarkozyste qui consistait à valoriser le « travailler plus pour gagner plus », condamnée par le SNES-FSU, car aux antipodes de la réalité que vivent les personnels. Le recours aux HSA n’est qu’un leurre de rémunération supplémentaire car il ne faut pas oublier que la rémunération de la première HSA devient inférieure à celle de l’heure ordinaire (incluse dans un service à temps complet) dès le 5e échelon et que les personnels travaillent déjà près de 42h53 par semaine. Prétendre vouloir encore alourdir la charge de travail est insultant ! Une réelle revalorisation passe notamment par le dégel du point d’indice.
Réformes : dénoncer une logique de tri social !
Les réformes de l’enseignement secondaire et supérieur auxquelles il faut ajouter celles de la formation professionnelle, sont solidaires de toute une logique de tri social dans laquelle les projets actuels s’inscrivent. Le SNES-FSU dénonce la volonté du gouvernement de diminuer l’offre de formation et continue de demander le retrait des textes sur les réformes du bac et du lycée, publiés dans la précipitation en juillet 2018. Le Lycée Blanquer c’est une concurrence généralisée, une voie technologique marginalisée, des inégalités sociales accrues et une logique comptable ! La grève du 12 novembre sera une occasion de montrer l’opposition de la profession à cette réforme.
Retraites : un bien commun en danger
Les enseignants vont être les grands perdants d’une reforme des retraites qui vise une fois encore à supprimer la solidarité. Une retraite par points c’est assurément de pas pouvoir anticiper quel sera le montant de la pension lors du départ à la retraite puisque tout dépendra de la valeur de ce point. Nous qui subissons déjà le gel de la valeur de notre point d’indice, nous pouvons aisément comprendre ce qui se passera quand le gouvernement décidera de geler celui des pensions de retraite. De plus les primes ne sont actuellement pas comprises dans le revenu de référence servant au calcul des pensions des agents de la fonction publique. S’il fallait les inclure, les enseignants, qui touchent peu de primes, seraient désavantagés. Enfin l’attaque faite aux mères dans la fonction publique avec la suppression de la bonification d’un an par enfant pour les enfants nés après 2004 remplacée par seulement 6 mois de durée d’assurance impactera très fortement ces futures pensionnées. C’est bien une arnaque !
Communiqué de la FSU du 11 octobre sur le sujet
Des salaires toujours gelés !
Avec le SNES-FSU, continuons le combat pour obtenir la reconnaissance salariale nécessaire, continuez à témoigner sur notre site, une réunion sur les salaires dans la Fonction publique a lieu ce mercredi 17 octobre, la FSU y portera la voix de la profession et exigera des mesures de revalorisation.
Interpellons le ministre et l’opinion publique
Nous sommes des dizaines de milliers à avoir été choqués par l’annonce des suppressions d’emplois. Notre visibilité compte dans le débat public. Nous vous proposons plusieurs façons d’agir en ligne avant la grève et les manifestations du 12 novembre :
- Interpellons le ministre Jean-Michel Blanquer : Envoyez-lui un tweet et Envoyez-lui un mail
- Affichez votre opposition sur les réseaux sociaux : Créez un badge « je dis non » avec votre photo de profil et téléchargez les bannières à afficher sur votre profil
- Témoignez en vidéo de la situation des effectifs et envoyez-nous votre vidéo sur facebook ou postez-la sur les réseaux avec les #2650postesenmoins et #jedisnon
- Signez et faites signer les pétitions stagiaires, CPE, Psy-ÉN