28 mai 2015

Métiers - Politique académique

Evaluations : facultatives, mais avec fort risque d’instrumentalisation ...

Lors du Conseil Académique des LVE, la Rectrice avait annoncé l’organisation d’épreuves « souhaitables mais non obligatoires » pour évaluer à l’oral le niveau des élèves en sixième LV1 ayant commencé la LV1 en primaire et des élèves en cinquième LV2.

La section académique du SNES-FSU appelle à REFUSER DE FAIRE PASSER CES EVALUATIONS.

Une partie des modalités d’organisation vient d’arriver dans les établissements (voir document ci-joint). Dans ce document, on peut lire qu’une synthèse sera élaborée à partir d’un échantillon de résultats, avant « validation » par la Rectrice avant de nous être transmise et diffusée. Or cette synthèse ne sera pertinente que si l’échantillon est représentatif.

Nous pouvons nous interroger sur l’intérêt d’évaluer les élèves ayant commencé la LV1 au primaire en fin de sixième : n’aurait-il pas fallu les évaluer plutôt à leur arrivée pour vérifier qu’ils avaient bien le niveau A1 (puisque c’est l’argument avancé pour supprimer la quatrième heure).
Pourquoi évaluer les élèves en fin de cinquième ? Si on veut monter l’intérêt de l’expérimentation mise en place, ce sont les actuels élèves de troisième qu’il faudrait évaluer, pour pouvoir les comparer dans deux ans avec les élèves de troisième qui auront commencé la LV2 en cinquième (nos actuels cinquième).

De là à dire que la synthèse des ces évaluations est déjà écrite, afin de montrer les « vertus » de l’expérimentation mise en place à Toulouse ...
En effet, n’oublions pas que lors du CALVE, la Rectrice a annoncé que cette expérimentation n’avait rien à voir avec la réforme des collèges. Mais le Ministère n’a pas manqué de communiquer sur certaines de ces « vertus »... alors même qu’aucun bilan n’avait été fait dans l’académie. De là à croire que tout était déjà décidé à l’avance...