7 février 2013

Métiers - Politique académique

Langues vivantes : le dispositif d’action du SNES-FSU

Pour faire le point, n’oubliez pas de consulter le « Vrai-Faux » du SNES

Le SNES considère que les modalités de passation des nouvelles épreuves orales de L.V. au Bac 2013 sont inacceptables, par la surcharge importante de travail qu’elles imposent aux collègues mais aussi par le fait qu’elles ne soient plus terminales et nationales, mettant à mal l’égalité entre les élèves.

La section académique du SNES-FSU appelle les collègues enseignants de langues à relayer sur le terrain les demandes nationales :

 signer la pétition antionale ;

 envoyer une lettre de protestation collective aux IPR, avec copie au recteur et à la section académique (2 av. J. Rieux, 31500 Toulouse) ;

 déposer une motion au CA ;

 demander systématiquement le report de la compréhension orale au 3e trimestre, en application du texte ministériel du 14/12/12 ;

 permuter les candidats en EO et à exiger des copies anonymes pour la CO ;

 demander un ordre de mission et à être rémunérés ;

 de continuer à demander pour la C.O. une banque de sujets nationaux qui respecte les droits d’auteur et la propriété intellectuelle ;

 alerter les fédérations de parents d’élèves de tous les dysfonctionnements (jusqu’à 3 mois d’écart de passation entre les élèves entraînant des temps de préparation inégaux, sujets non nationaux, pertes d’heures de cours, rupture d’égalité des candidats devant l’examen…).

Le SNES continuera ses interventions auprès des autorités ministérielles et académiques pour s’assurer que les chefs d’établissement acceptent l’organisation des épreuves au 3e trimestre. En cas de blocage, le SNES appelle les collègues qui considèreraient que les conditions ne sont pas réunies pour assurer la tenue d’une épreuve de baccalauréat, à ne rien se laisser imposer au deuxième trimestre.