25 juin 2012

Vie syndicale - Vie interne

Texte adopté par la CA Académique du 25/06/12

Extraits du texte adopté par la nouvelle CAA.

La CA académique du SNES-FSU Midi-Pyrénées se réunit aujourd’hui dans un contexte particulier. Le Président de la République a à plusieurs reprises affirmé sa volonté de renouer avec un dialogue social extrêmement détérioré depuis plusieurs années.
Il s’est surtout engagé à créer, durant son mandat, 60 000 postes dans l’éducation nationale. Ce ne sera pas suffisant pour éponger la saignée de ces dix dernières années. En effet, 14 000 postes seront encore supprimés à cette rentrée. Le Ministre de l’éducation nationale, pour sa part, a annoncé une grande concertation, au mois de juillet, qui devra déboucher d’ici la fin de l’année, sur une nouvelle loi d’orientation.
Il a également précisé que la circulaire de rentrée serait réécrite.
Un certain nombre d’annonces ont été faites, notamment sur le premier degré. 1 000 postes, dont 50 dans notre académie seront créés.
Dans le second degré, les annonces sur le calendrier scolaire imposent au SNES la vigilance, en particulier contre tout allongement du temps de travail des personnels. De même sur les stagiaires, force est de constater que la période est caractérisée par une grande incertitude quant à ce que sera la politique du ministère pour la rentrée.

Engager au plus vite le changement

Sans présager de ce que donneront les concertations du mois de juillet, il est difficile de comprendre (...) pourquoi certains signaux n’ont pas d’ores et déjà été donnés par le ministre, en direction de la profession : fin du dispositif Eclair dès la rentrée, Abrogation du LPC et du socle commun, ... sont autant de mesures qui n’impactent pas directement le budget et qui seraient de nature à améliorer immédiatement le fonctionnement du système éducatif et rétablir la confiance.

Pour le SNES et au-delà de ces premières annonces, il faut que le gouvernement s’engage sur le plan d’urgence proposé lors du Congrès de Reims :


 Créations de postes et recrutement à la hauteur des besoins (notamment pour alléger les effectifs et retrouver les dédoublements...) ;
 Véritable formation initiale des collègues ;
 Respect des statuts et revalorisation de la profession ;
 Arrêt des réformes régressives (assouplissement carte scolaire, dispositif Eclair, LPC et socle commun, lycée Chatel, évaluation, formation, retraites ...).

Ce sont des leviers indispensables pour une amélioration rapide de la situation du second degré.

Action

La CA académique du SNES précise comme elle l’a déjà fait lors de son Congrès académique qu’il n’y aura pas de période d’attente quant à l’action du SNES face à ce nouveau gouvernement. Les revendications du SNES, telles qu’elles ont été réaffirmées lors du Congrès de Reims seront portées, cet été, dans les discussions avec le ministre et avec la plus grande vigueur, dès la rentrée, avec la profession.