Avec plus de 46% des voix exprimées lors du vote pour l’ensemble des CAPA et CCP des personnels relevant de son champs de syndicalisation, le SNES-FSU demeure, et de loin, la référence dans le second degré. Il demeure majoritaire à lui seul dans toutes les CAPA et CCP.
Il devance désormais le SE-UNSA d’un siège dans la CAPA des CPE, et progresse d’un siège à la CCP des les enseignants non-titulaires, et d’un siège à la CCP des AED/AESH. Dans ces deux CCP, le SNES-FSU dispose désormais de 2 sièges sur 3.

Le SNES-FSU fait le constat d’une légère remontée de la participation après l’effondrement de 2011 et l’introduction du vote électronique. Celle-ci demeure cependant trop faible par rapport aux enjeux représentés par les élections professionnelles. L’absence de campagne véritablement incitative du Ministère de l’Éducation nationale, les nombreux obstacles rencontrés dans les différentes phases du vote n’ont pas permis l’expression pleine et entière des personnels.

Nous remercions particulièrement l’ensemble des collègues qui nous apporté leurs suffrages malgré ces conditions de vote difficiles et parfois décourageantes.

Globalement, le SNES-FSU, tout en devançant de près de 30 points la deuxième organisation, enregistre une baisse de ses résultats, au profit d’organisations minoritaires, qui ont exploité la dégradation générale du climat sociétal pour agiter les peurs en se gardant bien de proposer quoi que ce soit. Au niveau académique, il perd ainsi deux sièges sur l’ensemble des CAPA et CCP.

Au Comité Technique Académique (CTA), la FSU conserve ses 5 sièges sur 10 dans ce même contexte de poussée des organisations minoritaires, et reste donc majoritaire à elle seule dans cette instance. Dans 6 départements sur 8, elle dispose de 5 sièges sur 10 aux Comités Techniques spéciaux Départementaux (CTsD).

Sensible au signal qu’a voulu donner une profession inquiète pour son avenir et en souffrance, et qui attend des améliorations sensibles, le SNES-FSU entend dans les prochains mois intensifier le débat avec les collègues, définir collectivement des mesures urgentes à prendre pour le second degré et ses personnels.

Il continuera à rechercher comme il l’a toujours fait le rassemblement large de nos professions dans l’action revendicative.

Dès à présent, le gouvernement doit comprendre le sens de ce vote, qui exprime la nécessité de revaloriser nos professions, mais aussi de fortes inquiétudes quant à la politique éducative.