27 mars 2014

Métiers - Politique académique

Déclaration FSU au CTA du 24 mars 2014

Extraits de la déclaration

(...)

Dans le cadre de la refondation de l’école, des créations de postes d’enseignants sont programmés certes nécessaires, mais insuffisantes ; les grands oubliés sont les personnels administratifs et d’orientation. Pourtant, sans eux, comment assurer l’organisation et la gestion du système éducatif. Il faut recréer les postes perdus des filières administratives dans les EPLE et les services, il faut aussi créer les postes nécessaires d’encadrement, d’infirmières, d’assistants sociaux, de COPSY aujourd’hui insuffisants pour faire face à la hausse démographique de notre académie et aux besoins qui en découlent

Nous dénonçons les redéploiements présentés pour les COPSY et les AS. Les 3 postes de CPE accordés à l’académie sont largement insuffisants au regard des effectifs, sans cesse en hausse, et alors que dans la période l’encadrement des élèves a été affaibli. Il faudrait au moins un poste supplémentaire dans tous les établissements de plus de 400 élèves, ce qui est loin de notre revendication : 1 poste pour 250 élèves. Nous contestons toujours les indicateurs employés pou l’implantation des postes. (...)

Concernant la formation continue, vous nous présentez un cahier des charges de la formation des personnels qui ne concerne que les personnels d’enseignement et d’éducation, formation très insuffisante depuis de nombreuses années.
La FSU a toujours revendiqué une formation initiale et continue de qualité pour tous les personnels, ce qui suppose de dégager des moyens nouveaux et de rompre avec la logique de restrictions encore à l’oeuvre. Elle a demandé la réouverture de ce dossier au niveau national.

Concernant la formation initiale des enseignants
Si de nouvelles modalités se mettent en place pour les nouveaux recrutés, nous n’oublions pas la promesse de « réparation » pour les collègues dont la formation a été sacrifiée. Nous soulignons la nécessité de former aussi les admis aux concours 2014 anticipé qui n’en n’ont pas bénéficié cette année.
Les inégalités territoriales sont criantes, chaque ESPE déterminant les volumes et les contenus des formations qu’elle dispense. Leurs moyens financiers, pour les personnels formateurs ou les étudiants sont largement insuffisants. Les formateurs qu’ils soient professeurs en ESPE, Maîtres-Formateurs ou tuteurs voient leurs conditions de travail fortement dégradées.

Concernant la formation continue des enseignants
Au-delà de l’insuffisance des moyens que nous avons rappelée, les contenus de formation ne correspondent pas aux besoins des équipes, et l’attractivité très variable des modules proposés devraient conduire à en tirer un enseignement pour l’élaboration des plans de formation départementaux.
Les formations à distance mises en place cette année posent de nombreux problèmes : rupture de la dynamique d’échanges, empêchant une construction collective autour d’une problématique théorique et/ou pratique ; problèmes techniques. Les collègues rejettent massivement cette modalité de formation, qui empiète sur leur temps personnel et remet en cause la formation sur le temps de service. (...)

Sur la question du Handicap, une de nos principales revendications est un accompagnement réel pour les collègues afin d’améliorer leurs conditions de travail et la prise en charge des élèves handicapés.

Les choix budgétaires engagés par ce gouvernement ne permettent pas les améliorations nécessaires dont notre service public d’Etat a besoin pour assurer sa mission auprès de tous.