Les élus du SNES-FSU, lors de la CAPA d’affectation des Lettres
Modernes du 18 juin, ont proposé d’injecter dans le mouvement 2 nouveaux
postes en effectuant une transformation simple : plutôt que de bloquer des
postes fixes pour y affecter des stagiaires, nous demandions que ceux-ci
soient affectés sur les postes libérés temporairement par les collègues
ayant obtenus un congé formation. Les IA-IPR présents n’étaient
d’ailleurs pas opposés à cette transformation.

Cette proposition ne lésait pas les collègues en congé formation dont
les postes étaient vacants pendant la durée de leur congé, et au
contraire, elle aurait permis aux stagiaires d’être positionnés sur des
supports plus proches des centres de formation ou de leur résidence …

De plus, elle avantageait des collègues puisqu’en libérant les postes
bloqués pour les « berceaux stagiaires » et en les réinjectant dans le
mouvement, cela permettait à des collègues supplémentaires de muter. 3
collègues en lettres modernes n’auront donc pas de mutation !

Nous ne pouvons donc que regretter que le rectorat s’y soit opposé hier
(arguant d’une complication des opérations du mouvement) et que
certaines organisations syndicales (et notamment le SE-UNSA que nous avons
interpellé à ce sujet) n’aient pas jugé nécessaire de nous appuyer
dans cette démarche …