6 mai 2012

Carrières - Mutations - Catégories

Groupe de Travail - Postes Spécifiques Académiques

Le SNEP, SNUEP et SNES-FSU tiennent à rappeler en ouverture de ce groupe de travail leur position sur les postes spécifiques.

Pour la FSU, il s’agit avant tout de respecter quelques principes fondamentaux en la matière :

 Les postes spécifiques doivent rester l’exception, il faut éviter à tout prix et quelles que soient les « bonnes » raisons invoqués, leur prolifération, au détriment de l’affectation au mouvement général ;

 Ces postes doivent répondre à un besoin réellement « spécifique », c’est-à-dire, dans un établissement, des compétences particulières qui répondent réellement à un besoin, dans le cadre d’un projet pertinent au service des élèves.

 Une candidature sur poste spécifique doit respecter une procédure rigoureuse déterminée par la circulaire, c’est-à-dire notamment que les pièces demandées doivent être fournies. Nous reviendrons sur ce points qui mérite des éclaircissements.

 Si les postes restent vacants après le mouvement spécifique, ils doivent pouvoir être réinjectés au mouvement général.

Nous tenons également à rappeler quelques chiffres sur l’évolution du nombre des postes spécifiques dans l’académie :

 En 2009 : 137 dont 47 sont restés vacants ;
 En 2010 : 161 dont 58 sont restés vacants ;
 En 2011 : 220 dont 70 sont restés vacants (création de postes en ECLAIR) ;
 En 2012 : 223, malgré 45 retraits du dispositif de postes ECLAIR.

Nous constatons donc une augmentation importante des postes spécifiques académiques sur 4 ans, avec toujours, in fine, un nombre incompréhensible de postes vacants après le mouvement spécifique.

Cela doit nous interroger sur l’intérêt de profiler des postes qui pourraient peut-être être pourvus au mouvement général,d’autant plus que la possibilité pour les collègues d’obtenir une mutation s’amoindrit déjà fortement avec le blocage d’un nombre considérable de postes pour les stagiaires.