17 septembre 2008

Carrières - Mutations - Catégories

Inadmissible : des établissements sans CPE à la rentrée !

La rentrée scolaire s’annonce mal pour la catégorie :

 2 postes restent non pourvus à l’issue du mouvement intra-académique, ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps.

 9 postes sont supprimés dans le cadre des mesures de redéploiement alors que seulement 8 sont effectivement créés : la création prévue dans le Tarn et Garonne ne sera pas effective à la rentrée 2008

 tous les remplacements ne seront pas assurés par manque de TZR dans les départements, et ce dès la rentrée. La situation est d’ores et déjà critique dans le Gers et les Hautes-Pyrénées.

Cette situation ne nous surprend pas !

Depuis plusieurs années, le SNES dénonce fermement la politique de restriction des moyens : diminution du nombre de postes mis au concours, pas de créations de postes mais des mesures de redéploiement, diminution du nombre de TZR lié à la quasi-fermeture de l’académie au mouvement inter depuis 2 ans.

En 2007/2008, le rectorat n’a pas été en mesure d’assurer tous les remplacements :
 des contractuels ont été recrutés en début d’année,
 des CPE ont été « remplacés » par des AED, au mépris des statuts, et ce au détriment de l’accueil et du suivi des élèves par des personnels qualifiés.

Nous avons demandé au rectorat comment il comptait régler cette situation : est-il envisageable qu’un établissement fonctionne sans CPE ? peut-on admettre que des CPE ne soient pas remplacés ?
Pas de réponse : la situation n’a visiblement pas été anticipée !
Seul argument avancé pour le remplacement : il n’existe pas de corps de remplaçants pour la catégorie, la situation de ces dernières années était exceptionnellement favorable !

La situation critique de cette rentrée démontre, s’il le faut encore, que nos analyses et nos revendications sont légitimes :
NON, la catégorie n’est pas excédentaire ! OUI, il est impératif de créer des postes !

Nous sommes attaqués sur tous les fronts : des établissements sans CPE, c’est la remise en cause, de facto, d’un métier fondamental du système éducatif français.
Objectif visé : réduire les dépenses publiques, même si pour cela il faut sacrifier l’encadrement et le suivi des élèves.

Le SNES dénonce cette politique libérale de restriction des moyens.

Nous exigeons des créations de postes, et non pas des mesures de redéploiement, à la hauteur des besoins avérés en personnels qualifiés dans les établissements scolaires.

Le SNES sera vigilant et continuera à se mobiliser pour la catégorie : n’hésitez pas à nous contacter dès la rentrée pour nous faire part de la situation dans votre établissement.

Participons massivement et avec détermination à toutes les actions à venir pour défendre le métier et les postes !